Le marais noir ( description marais )

Le marais noir était un endroit peu accueillant. On l’appelait ainsi car tout à l’intérieur était sombre et lugubre. On pouvait entendre d’étranges rumeurs sur ce qui y habitait, mais personne ne les avait jamais vérifiées puisque personne n’avait le courage de s’y aventurer. Enfin, personne avant la nuit du vingt-six novembre.
En effet, cette nuit-là, un homme avançait dans le marais, avec comme seule source de lumière, une vieille lampe à huile qui semblait sur le point de s’éteindre à tout moment. Cet homme portait un long manteau noir qui le couvrait du menton jusqu’au bas de ses jambes, où montaient de grosses bottes marron, déjà entièrement salies par la boue. Son crâne chauve était protégé par une capuche, reliée à son manteau par un nœud fait à la main, laissant penser qu’elle avait dû être arrachée. Elle retombait sur sa tête, de sorte que l’on apercevait à peine son visage mais on pouvait lire sur celui-ci une certaine inquiétude, ce qui n’était pas étonnant dans un endroit comme celui-là.
John marchait donc d’un pas décidé à travers le fameux marais noir. N’importe qui, à son allure, aurait pu penser qu’il errait sans but, déprimé et ne croyant plus en la vie car, après tout, seul un suicidaire se risquerait à pénétrer dans ce lieu maudit. Mais cela était faux. John avait un objectif précis à atteindre, autrement, il ne serait pas venu.
Tout autour de lui le terrifiait mais il n’avait d’autre choix que de continuer. Il enfonçait sans cesse ses pieds dans des flaques provoquant un bruit de succion, qui mêlé à la sensation d’humidité sur ses jambes, le dégoûtait. De plus, une odeur âcre de moisissure s’échappait de la boue, recouvrant le bas de son corps dès qu’il entrait en contact avec. Elle se collait alors à lui et persistait durant plusieurs heures. Il pouvait donc la sentir constamment, attaquer ses narines et cela lui procurait des haut-le-cœur. Une énorme forêt entourait le marais, ce qui lui donnait l’impression d’être enfermé dans cette immensité boueuse. Les arbres, qui partout ailleurs le rassuraient, le faisaient ici trembler de peur, de par leurs branches nues que le vent faisait frémir, leur donnant vie d’une façon horrible. Quant aux troncs, ils semblaient si anciens que les rafales qui soufflaient pourraient les faire s’effondrer.
John, essayant tant bien que mal de garder son calme malgré l’ambiance terrifiante dans laquelle il était plongé, se faisait souvent peur lui-même, sursautant à chaque craquement de branche sur laquelle il marchait.

Je termine à l'instant ton texte et je trouve que tu as bien réussi ta description du marais Les phrases sont percutantes, tu fais appel à différents sens et on a envie de suivre ton personnage à travers le marais. J'aurais bien voulu plus d'infos sur la raison de sa présence mais ce n'était pas le but premier de l'atelier donc aucun reproche là-dessus Bravo pour ta participation !

Merci beaucoup ! Je suis encore débutante et ai tendance à zapper les descriptions quand j'écris, donc je me suis dit que ce serait un bon exercice de participer à l'atelier. Quand à la raison de sa présence, je ne sais pas moi-même . Je n'ai pas trop eu le temps d'y penser et je n'en avais pas vraiment l'intention car j'ai préféré me concentrer sur la description. C'était surtout pour me plonger dans l'histoire et m'aider à décrire. Et encore une fois merci, ça me fait vraiment plaisir !

Hello ! Bravo pour ton texte ! Tu choisis les bons détails à décrire, mais c'est encore un peu lourd/maladroit :

On l’appelait ainsi car tout à l’intérieur était sombre et lugubre. : trop vague le "tout à l'intérieur"
On pouvait : le "on" est trop vague, ce n'est personne en particulier

En effet, / donc / De plus, / de par / : trop de mots de liaisons

Elle retombait sur sa tête, de sorte que l’on apercevait à peine son visage mais on pouvait lire sur celui-ci une certaine inquiétude, ce qui n’était pas étonnant dans un endroit comme celui-là. : phrase un peu trop alambiquée

et ne croyant plus en la vie : maladroit

à la sensation d’humidité sur ses jambes : va plus loin, une sensation de quelque chose ne semble pas bien grave

une odeur âcre de moisissure s’échappait de la boue, recouvrant le bas de son corps dès qu’il entrait en contact avec. : trop alambiqué.

Merci pour ta participation !