Boston en 2148

Bonjour les miettes, c’est ma première participation! J’espère qu’il n’y aura pas trop de fautes d’orthographes. J’ai pris l’image de la ville. Je ne suis pas très douée en description, je n'en fais pas beaucoup. J'ai hâte de lire vos autres textes!!

Boston 2148, 00h26.
La plupart des personnes saines d’esprits s’endorment épuisé par leurs journées assommantes. Mais pour d’autres personnes, il est temps de s’éveiller. C’est dans ce lieu froid de la ville, où un brouillard permanent composant à la fois d’humidité et de pollution industrielle, la plonge chaque soir. C’est l’ environnement où Jack se sent à sa place. Lui qui n’a connu que l’odeur des égouts remontant des entrailles de sa ville, dont aucune des ses petites rues sombres et étroites ne lui semblent inconnues. D’un pas assuré, il sait où il va. La tête relevée vers le ciel, il contemple les gratte-ciel illuminés comme en plein jour. Ces éclairages mettent en avant l'aspect grisâtre et uniforme de ces immeubles. Cet aspect dénotait tellement avec le délabrement des petites à seulement quelques mètres de là. Elles ont toujours été aussi sales que détériorées, et les poubelles gisant sur les sol bétonnés finissent par lui provoquer un dégoût de ce manque d'humanité dont il est témoin. Toujours dans la contemplation de ces lieux où il se dirige, le vacarme du train arrivant à toute vitesse le tira de sa douce torpeur. Quelques secondes après avoir perçu la présence auditive de la machine, il sentit le sol trembler sous ses pieds. L’eau des nombreuses flaques évoquant les trous sur la chaussée se mirent à frémir à l’unisson. Ces liquides opaques finissent par sautiller sur eux même quand la rame passe dans son voisinage. Le souffle du convoi fut assez fort pour soulevez son manteau noir et lui fit lâcher un frisson en passant sur son crâne dépourvu du moindre cheveu,  mais pas suffisant pour éteindre les deux feux allumés de part et d’autres de la voie où se trouvait Jack. Les hommes vêtus de couleurs sombres essayant de se réchauffer autour de ses tonneaux brûlant n'inspirent pas confiance. Mais ce n’est pourtant pas sur eux que Jack pose son attention. En effet, un groupe de trois motards s’était arrêté pour discuter en plein milieu de la rue. Ils possèdent tous un manteau en cuir, un jeans foncé délavé et de grosses chaussures noires. Leurs motos, de grosses cylindrés, étaient toujours allumées et lâchèrent chacune une épaisse fumée noire. Leurs visages cachés sous des casquettes était pour le moment hors de portée de la vue de Jack.  La carrosserie rutilante noire avec des liserés rouges des bécanes réfléchissait les éclairages d’un magasin avec intensité. S’approchant d’un pas qui se veut confiant, les mains dans les poches, Jack continue d’avancer. Chacun de ses sens restait en alerte. Les émanations s’échappant de leurs deux roues commençaient déjà à l’atteindre. Impassible, la tension de ses muscles augmenta au fur et à mesure qu’une proximité s’installa. Il n’était plus qu’à un mètre de ces hommes quand soudain il reconnut un visage. C’était Killian, une connaissance qu’il n’aurait pas aimé revoir. Il est vrai que leur dernière conversation était assez animée. Ces simples pensées ne l'apaisent pas, connaissant l’être rancunier devant lui. Un seul mouvement de tête lui indiquant de monter sur son bolide, que l’on dirait tout droit venue d’un concessionnaire, lui prédit un retard difficile à justifier auprès de ses supérieurs. Jack blasé n'oppose aucune résistance et s’en alla à pleine vitesse dans les rues de sa ville.

Bibiche20 a écrit:Je ne suis pas très douée en description, je n'en fais pas beaucoup.

On sent que tu as fait un bel effort en tout cas. On voit dans le soucis du détail de certains passages descriptifs que tu as cherché à jouer avec le mouvement et les éléments statiques.

Attention à la confusion entre le présent et le passé : tu passes d'un temps à l'autre au fil du texte.

Merci pour votre conseil! Je vais faire plus attention

Hello ! Bravo pour ton texte ! tu as du bon vocabulaire, de bonnes idées et je pense aussi de bons réflexes en narration. Mais tu en fais un peu trop, avec des tournures compliquées, des phrases longues/complexes, des mots qui ne sont pas forcément adaptés, etc.

La plupart des personnes saines d’esprits s’endorment épuisé par leurs journées assommantes. Mais pour d’autres personnes, il est temps de s’éveiller. : répétition de "personne" est dommage, surtout qu'on aurait pu s'en passer. Et il aurait fallu préciser que c'était le soir, ou la nuit. Sinon, ne marche pas forcément comme effet (même si Hypallages dit que ça passe vu que tu as mis l'heure avant).

C’est dans ce lieu froid de la ville, où un brouillard permanent composant à la fois d’humidité et de pollution industrielle, la plonge chaque soir. : pour moi souci dans la structure de la phrase, tu peux pas commencer par "c'est dans ce lieu froid" et pas continuer sur la même idée ensuite.

Lui qui n’a connu que l’odeur des égouts remontant des entrailles de sa ville, dont aucune des ses petites rues sombres et étroites ne lui semblent inconnues. : le "dont" est en trop, il perturbe la construction de la phrase.

D’un pas assuré, il sait où il va. La tête relevée vers le ciel, : dommage de répéter la même structure

Quelques secondes après avoir perçu la présence auditive de la machine, : lourd la présence auditive.

Le souffle du convoi fut assez fort pour soulevez son manteau noir et lui fit lâcher un frisson en passant sur son crâne dépourvu du moindre cheveu, mais pas suffisant pour éteindre les deux feux allumés de part et d’autres de la voie où se trouvait Jack. : c'est long, on perd la structure malheureusement, et ça devient confus.

Merci pour ta participation !

Merci pour tous vos précieux conseils, je vais essayer de les mettre en pratique.
Je ferais plus attention pour les prochains ateliers!