Histoire joyeuse

Thisko jette un coup d’œil à sa droite. C’est un jeunot à peine dégrossi, tout son corps tremble, et de la sueur perle sur son front. Ses mains serrent de toutes leur force son épée, l’intégralité de son corps est tendu et crispé. L’homme lui adresse la parole :
-Eh, ça va ?
-Oui...oui ça va, répondit-il
-C’est ta première fois sur un champs de bataille ?
-Oui, ça se voit tant que ça ?
-Plutôt oui. Bon, écoute moi petit, sur un champs de bataille l’important c’est pas d’essayer de survivre, ça c’est le meilleur moyen pour crever. Ce que tu dois toujours avoir en tête c’est de tuer avant de te faire tuer. Simple non ?
-Oui.
-Parfait !
-Euh, c’est quoi votre nom? Demanda le jeune homme.
-Moi c’est Thisko, et toi ?
-Je m’appelle Dean.
-Dean, je te donne rendez vous pour boire un verre avec moi après la bataille.
-Je ferais tout pour y arriver.
La lueur dans son regard a changé, et maintenant tous ses muscles sont plus détendus, ses mains crispés desserrent leur emprise. Un sourire apparaît sur le visage de Thisko, personne ne le remarque, mais il est déformé voir sadique. Il sait, Dein vit les dernières heures de sa vie, c’est l’origine de son sourire. Le conseil qu’il a donné, ce n’est rien de plus que la meilleur manière de chercher la mort. Dean a bien moins de chance de rester en vie qu’auparavant et ça Thisko le sait parfaitement. Le cor ennemi résonne dans la vallée, un immense vacarme débute. La terre tremble et d’immense nuage de poussière sont soulevé haut dans les airs. Thisko retire son casque, et le jette au sol, sa main va chercher la masse d’arme à sa ceinture, et son autre bras soutient son bouclier. Il expulse tout l’air de son corps puis prends une grande inspiration. Il hurle :
-CHARGEZ !!!!
Tout son corps se met en route, et il fonce droit devant lui. Les soldats à ses côtés ne comprennent pas ce qu’il se passe, mais leur manque de professionnalisme et d’expérience leur fait suivre Thisko malgré que le cor de leur camps n’est pas encore sonné. Grâce à l’effet domino, c’est l’entièreté du centre de l’armé qui se lance dans une charge irréfléchie. Dans la panique les officiers sont forcés de s’adapter et de sonner une charge, pour soutenir le centre.
Thisko, toujours à l’avant garde, est le premier à arriver au contact, il ne s’arrête pas et se contente de foncer en plein dans la mêlée. Par son seul élan, il renverse trois soldats adverses comme un château de carte, et il fracasse le crâne d’un autre avec un coup de sa masse d’arme. Dean qui arrive juste derrière lui, tente de porter un coup à l’un des soldats ennemis, mais son épée ne fait que rebondir sur la cotte de maille de ce dernier. Celui-ci en profite, et tranche d’un coup sec le coup du jeune homme. Avant d’avoir pu se réjouir de sa victoire, son crâne vole en éclat, éclaté par le coup de masse d’arme de Thisko. Le sourire sur son visage s’accentue avec le nombre de cadavre à ses pieds. Amis ou ennemis,ça n’a plus aucun sens pour lui, il n’a qu’une chose en tête, tuer. Bien sûr, les soldats répliquent et de nombreuses attaques font mouche et transperce sa chair. Mais rien n’y fait, il continue de se mouvoir, et sa tuerie n’a aucune fin. Il se débarrasse de son bouclier, et à la place récupère un fléau sur l’un des cadavres. Il se sert de toutes les armes qu’il puisse trouver, et les utilise pour semer la mort. Tout son corps est désormais couvert de sang, le sien et celui de ceux qu’il a massacré. L’un des soldats arrive par chance à lui couper la tête, son corps reste droit et sa tête tombe au sol. Son sourire ne s’arrête pas, bien au contraire il s’agrandit, la tête décapité éclate de rire, un rire sinistre qui couvre l’ensemble du champs de bataille. Le corps encore debout commence à bouger de lui même, il se baisse et ramasse la tête avant de la reposer sur son cou. Sous les yeux horrifiés des soldats, les tissus commencent à se régénérer, et la tête n’est plus séparé du corps. Personne n’ose faire un geste, ils sont trop terrifié pour pouvoir bouger. Le rire ne s’arrête qu’après une minute, et la voix de Thisko retentit à nouveau sur le champs de bataille :
-Alors, on y retourne ?
Sans attendre de réponse, il écrase la tête du soldat le plus proche. Les soldats comprennent instinctivement que pour survivre ils doivent tuer avant d’être tuer. Ils se ruent tous sur Thisko et oublient qu’ils étaient auparavant de deux camps ennemis.
La bataille a duré plusieurs heures après cela, entre temps une montagne de cadavre était apparu au milieu de la vallée, et un seul homme se tenait au sommet avec un sourire disproportionné.

Hello, bravo pour ton texte. On a donc un homme immortel et sadique (si je ne dis pas de bêtise?) Les scènes de combat sont rythmées et s'enchaînent plutôt bien. J'aime beaucoup la scène du début avec ce dialogue faussement rassurant avec le jeune soldat. J'ai quelques remarques.

"Thisko retire son casque": Mais pourquoi? Alors, certes, plus loin dans le texte, on apprend qu'il s'en fiche d'être protégé. Le problème (subjectif), c'est que quand je lis ça, ça me sort du texte: c'est quelque chose de tellement vu et revu au cinéma alors que c'est vraiment l'une des dernières choses à faire dans une bataille.

Au niveau de la forme, on retrouve des adverbes et des approximations qui alourdissent l'ensemble.

Bravo pour ta participation

J'ai beaucoup aimé la scène de combat ! Thisko est vraiment un sale personnage, c'est à se demander pourquoi ils l'ont accepté avec eux ^^

Hello ! Bravo pour ton texte ! Le texte se lit bien, il y a du rythme et j'ai beaucoup aimé l'idée. Tu as réussi à bien caractériser le personnage tout en produisant un certain mystère/une tension.

l’intégralité de son corps est tendu et crispé : tu radotes un peu concernant ce qui se passe dans son corps et tu te répètes.

Dean a bien moins de chance de rester en vie qu’auparavant : maladroitement dit

malgré que le : ça ne se dit pas

Tout son corps : là, encore tu radotes

Son sourire ne s’arrête pas, bien au contraire il s’agrandit, la tête décapité éclate de rire, un rire sinistre qui couvre l’ensemble du champs de bataille. : J'aurais plus vu un point après "s'agrandit", pour donner plus de rythme.

Merci pour ta participation !