Nature assassiné

[j'ai très peur dur hors sujet , manque de temsp j'ai du partir avant la fin, je n'ai pas pu relire il y a probalement des fautes ... ]

Nature assassiné


Mon estomac était atrophié, vide depuis des semaines. La douleur était devenue omniprésente, m’obligeant à me tenir en permanence à un mur, une barrière, n’importe quoi qui pouvais me permettre de tenir debout. Je serrai mon estomac de mes bras comme si cela suffisait à apaiser cette faim qui me torturai. Je déambulais dans les petites ruelles sombres de la ville, enfin éloignée de son centre je m’accordai un moment de répit et me laissa choir sur le sol.  Je ne comprenais pas réellement ce qu’il m’arrivait. Voilà des jours et des jours que la nourriture me faisait vomir, chaque bouchée avait un gout de cendre, merdre ou de boue. Dès que je mangeais, des spasmes encore plus douloureux que cet appétit qui me dévorait me forçaient à vomir le tout. Mon corps avait indéniablement changé depuis cette nuit où les phares m’éblouissant avaient était mon dernier souvenir. Après cela je m’étais réveillée non loin de la route, ensanglantée.
Une odeur alléchante me surpris. Elle ne ressemblait à aucune autre, douce et sucré à la fois j’étais certaine que cette fois-ci je n’en vomirai pas. Un arôme si alléchant ne pouvait venir un plat dégelasse. Transporté par celle-ci, je me releva, muer par l’instinct de survie mes jambes fébrile couvèrent leur force. C’est presque inconsciemment, les yeux fermés, que je me laissai guider par les effluves miellés. L’odeur devenait de plus en plus puissante, je m’en rapprochais. Lorsque je les réouvris, je ne vis qu’un dos.
— Qui es-tu ?
La silhoutte se retourna vivement, surprise je tomba sur mes fesses.
— Toi, je te reconnais. Tu étais sur le bord de la route.
Son visage était enduit de sang, notamment autour de la bouche. Il avança vers moi découvrant un cadavre jusqu’alors dissimulé dernière lui. Terrorisée, je me reculai de plusieurs mettre, ses yeux étaient rouges aux pupilles dilatés qui lui donnait un air ahuri presque drogué.  Mes larmes coulèrent toutes seules face au corps sans vie du jeune homme. Son regard était livide, terne, apeuré.
— Tu as faim n’est-ce pas ?
— Comment le savez-vous ?  
— Tu es la petite que j’ai sauvé l’autre jour, tu t’étais fait renverser.
Il se retourna vers le jeune homme, saisissa son bras et commença à le retourner. Je me levai vivement oubliant la douleur de mon estomac ainsi que la raideur de mes jambes et lui saisi le poignet.
— Que fais-tu ?
— Que comptiez-vous faire ?
— Te donner à manger.
—  Que voulez-vous dire par là ?
— Je t’ai sauvé, en contre partie de la vie, ton corps à dû changer, tu es une goule à présent. Tu n’as toujours pas compris ? S’amusa-t-il en voyant mon incrédulité. Tu as été attiré ici le sang. Son sang.
Il pointa du doigt le corps inconscient. Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage apeuré. Ses émotions transparaissaient tellement à travers les traits se son visage que je pouvais ressentir son effroi. L’homme se libérera de ma prise et reconduit son attention sur le garçon. D’un geste vif, je lui mis un coup dans le ventre, le faisant tituber en arrière.
— Ça ne va pas la tête ? Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez toi ?
— Ne le touchez pas !
— Il est mort, profite en pour te nourrir.
— C’est hors de question. Vous ne toucherais plus à un cheveu de cet homme.
— Si tu ne le mange pas tu vas mourir, tu en as conscience ? Aucune nourriture humaine ne comblera ce trou béant qui te ronge de l’intérieur. Qu’est-ce que cela peut bien te faire ? Ce n’est pas comme si c’est toi qui l’avait tué.
— C’est vous l’avais tué. Constatais-je.
Sans montrer une once de culpabilité, il acquiesça.
— J’ai faim.
— Et cela vous donner le droit de tuer quelqu’un ?
— C’est la réalité des choses ma petite. Nous n’avons pas le choix. Sois-tu bouffe ce cadavre soit tu le rejoins et tu crève à ton tour.
— Ne portez vous donc aucune importance à la vie humaine ?
— L’humain est de la nourriture pour moi, rien de plus.
— Alors pourquoi m’avez-vous sauvé ?
— Ne crois pas que je t’ai sauvé par empathie.Tu étais là et c’est tout.
Une crampe me saisissit l’estomac me rappelant comment j’avais atterri dans cette ruelle. Prise par un vertige, je lâchai ma prise sur l’homme et m’écroula au sol. Aussitôt il reparti à la charge et brisa le bras de du jeune homme.
— Non ! Criais-je.
Dans un bruit écœurant il arracha avec ses dents un morceau de chair du bras, cette vision me dégouta à tel point que de la bile acide remonta mon oesophage. Ce garçon autrefois humain et envie n’était plus qu’un garde-manger pour cette chose. Après avoir arraché le morceau de chair, il redirigea son attention sur moi. Il me saisi par la mâchoire me forçant à ouvrir la bouche et y fourra la chair. Je refusai d’avaler et tentai de le recracher, mais l’homme me coupa la respiration à l’aide sa deuxième main.
— Tu as l’air d’avoir un grand cœur … Mais si tu veux survivre tu vas devoir t’adapter.
J’avala, les yeux rougis par les larmes, dégoutée de moi-même, dégoutée par la sensation d’apaisement que me procurait ce gout sucré dans ma bouche.

Pas mal la goule au grand cœur, j'aime ce genre de personnage torturé par leur nature !

J'aime aussi comment tu présente sa nature : la nourriture classique le fait vomir, il ne peut plus manger que des humains... Ainsi comment tu montre son trait de caractère !

Je te trouve pas du tout hors sujet^^!

Mimisth a écrit:Pas mal la goule au grand cœur, j'aime ce genre de personnage torturé par leur nature !

J'aime aussi comment tu présente sa nature : la nourriture classique le fait vomir, il ne peut plus manger que des humains... Ainsi comment tu montre son trait de caractère !

Je te trouve pas du tout hors sujet^^!

Merci beaucoup pour ton avis !
ça me rassure si je ne suis pas hors sujet

Je rejoins Mimisth ! Pour moi tu es tout à fait dans le thème, on est très vite pris d'empathie pour cette goule qui se retrouve contrainte à faire des choses qu'elle refuse...

J'ai relevé des petits détails au niveau de la conjugaison, je ne sais pas si en te relisant tu aurais corrigé mais je me permets de te le dire ( j'ai vu d'autres petites choses mais je pense qu'elles sont dues au manque de temps pour relire donc je n'en parle même pas ) :
" je tomba sur mes fesses." ; "Transporté par celle-ci, je me releva, muer par l’instinct de survie mes jambes fébrile couvèrent leur force"
Jamais de "a" a la première personne du singulier ! à l'imparfait, la première personne du singulier prend "ais" comme terminaison, et au passé simple, "ai"
pour la seconde phrase, "muer" ne colle pas, l'infinitif n'est pas bon, d'autant que tu parles de ses jambes.
Mais si on enlève ça j'aime beaucoup ta formulation ! juste des petits détails de conjugaison corrigé et ce sera nickel !
"Il se retourna vers le jeune homme, saisissa son bras et commença à le retourner" pareil, ici c'est "[il] saisit son bras", saisissa n'existe pas, saisir est un verbe du deuxième groupe donc c'est "il/elle saisit" au passé simple. On a souvent envie de mettre des "a" partout, mais il faut s'en méfier, moi la première j'ai mis des années à l'intégrer ! Et j'ai encore des hésitations... De plus, si je peux me permettre, pour rendre l'action plus vive tu peux même dire "et le retourna", mais ça c'est un point de vu perso et tu en fais ce que tu veux.
Pour finir sur ce passage, tu nous décris le regard de la personne morte, puis l'homme le retourne, et tu nous parle encore de son visage, tu aurais peut être pu jouer sur la découverte de son visage livide et marqué par l'émotion après que l'homme l'ait retourné justement ? Encore une fois, simple supposition de ma part

En bref merci pour cette lecture, j'ai beaucoup aimé suivre cette pauvre petite goule et ses débuts douloureux dans sa nouvelle vie.. Elle m'a touché ! Bravo à toi et merci encore !

Prélume a écrit:Je rejoins Mimisth ! Pour moi tu es tout à fait dans le thème, on est très vite pris d'empathie pour cette goule qui se retrouve contrainte à faire des choses qu'elle refuse...

J'ai relevé des petits détails au niveau de la conjugaison, je ne sais pas si en te relisant tu aurais corrigé mais je me permets de te le dire ( j'ai vu d'autres petites choses mais je pense qu'elles sont dues au manque de temps pour relire donc je n'en parle même pas ) :
" je tomba sur mes fesses." ; "Transporté par celle-ci, je me releva, muer par l’instinct de survie mes jambes fébrile couvèrent leur force"
Jamais de "a" a la première personne du singulier ! à l'imparfait, la première personne du singulier prend "ais" comme terminaison, et au passé simple, "ai"
pour la seconde phrase, "muer" ne colle pas, l'infinitif n'est pas bon, d'autant que tu parles de ses jambes.
Mais si on enlève ça j'aime beaucoup ta formulation ! juste des petits détails de conjugaison corrigé et ce sera nickel !
"Il se retourna vers le jeune homme, saisissa son bras et commença à le retourner" pareil, ici c'est "[il] saisit son bras", saisissa n'existe pas, saisir est un verbe du deuxième groupe donc c'est "il/elle saisit" au passé simple. On a souvent envie de mettre des "a" partout, mais il faut s'en méfier, moi la première j'ai mis des années à l'intégrer ! Et j'ai encore des hésitations... De plus, si je peux me permettre, pour rendre l'action plus vive tu peux même dire "et le retourna", mais ça c'est un point de vu perso et tu en fais ce que tu veux.
Pour finir sur ce passage, tu nous décris le regard de la personne morte, puis l'homme le retourne, et tu nous parle encore de son visage, tu aurais peut être pu jouer sur la découverte de son visage livide et marqué par l'émotion après que l'homme l'ait retourné justement ? Encore une fois, simple supposition de ma part

En bref merci pour cette lecture, j'ai beaucoup aimé suivre cette pauvre petite goule et ses débuts douloureux dans sa nouvelle vie.. Elle m'a touché ! Bravo à toi et merci encore !

Merci pour ton avis !
Effectivement , le manque de relecture dans toute sa plandeur pour les "a" étant donné que j'ai moi même relevé cette faute dans un autre texte, eh bien je ne suis pas mieux ! xD

Merci pour tes suggestions ! J'ai effectivement manqué de temps,j'aurai aimé rajouter plus de diversité dans les verbes employer et rajouter un peu plus de mouvement dans l'action , j'ai du partir avant la fin de l'atelier :/

Pour le "saisissa" je ne savais pas du tout, je note ! La langue française et moi avons des relations tumulteuses ... Un comble pour une auteure xD

Contente d'être dans le thème !
Merci encore pour ton avis !

Super texte ! J'aime beaucoup comment tu amènes les choses avec ce personnage qui ne comprends pas tout de suite sa nouvelle condition, puis qui a du mal à l'accepter. Je trouve que l'évolution est très bien gérée
Il y a quelques maladresses dans le texte comme l'a noté Prelume mais je pense que c'est vraiment des trucs qui se corrigent avec une relecture. Sinon c'est très bien écrit
Ce qui m'a un peu fait tiquer ce sont les mots vulgaires comme "merde", "dégelasse". En soit ça ne me dérange pas dans un texte, mais ici je trouve que ça ne va pas avec le ton général. J'aurais plutôt remplacé par quelque chose comme "excrément", "répugnant". Mais, c'est peut-être seulement moi

Bravo à toi !

Merci pour ton avis !
Effectivement j'ai hésité pour les mots vulgaires, je trouve effectivement que ça ne colle pas trop.
Oui une relecture aurait vraiment été appréciable

Merci encore !

Bravo pour ton texte!
J'aime particulièrement ton idée de goule au grand coeur, ou du moins qui essaye de sauvegarder son côté humain malgré les souffrances de sa transformation et de sa faim. C'est un thème connu, mais qui bien traité fonctionne toujours bien. Et pour moi, tu es parfaitement dans le thème.
On sent que tu as manqué de temps concernant la forme, il y a effectivement des fautes de conjugaison et d'orthographe, et certaines phrases mériteraient d'être retravaillées un peu. Mais on comprend bien l'idée et où tu veux en venir. Et ça se corrige facilement à la relecture.
Super participation

Ginevra a écrit:Bravo pour ton texte!
J'aime particulièrement ton idée de goule au grand coeur, ou du moins qui essaye de sauvegarder son côté humain malgré les souffrances de sa transformation et de sa faim. C'est un thème connu, mais qui bien traité fonctionne toujours bien. Et pour moi, tu es parfaitement dans le thème.
On sent que tu as manqué de temps concernant la forme, il y a effectivement des fautes de conjugaison et d'orthographe, et certaines phrases mériteraient d'être retravaillées un peu. Mais on comprend bien l'idée et où tu veux en venir. Et ça se corrige facilement à la relecture.
Super participation

Merci pour ta lecture et ton avis !
J'avoue que le cliché de la scène m'avait dérangé pendant l'atelier mais je n'avais pas d'autre idée et le temps me manquais xD
Oui le manque de relecture se ressent , là est tout le défit de l'atelier , l'ot y écris notre écriture la plus instinctive sans relecture , ce que permet de voir les points qui ne sont pas naturels pour nous !

Merci encore pour ton avis !

Hello ! Bravo pour ton texte. L'idée est chouette, les personnages sont plutôt bien caractérisés. Le souci, c'est plus des maladresses dans le texte, des choses qui pourraient être mieux dites.

Mon estomac était atrophié, vide depuis des semaines. La douleur était devenue omniprésente, : dommage d'avoir deux verbes être, alors que des verbes plus forts auraient pu être employés.

Dès que je mangeais, des spasmes encore plus douloureux que cet appétit qui me dévorait me forçaient à vomir le tout. Mon corps avait indéniablement changé depuis cette nuit où les phares m’éblouissant avaient était mon dernier souvenir. : beaucoup trop compliqué / confus

Terrorisée, je me reculai de plusieurs mettre, ses yeux étaient rouges aux pupilles dilatés qui lui donnait un air ahuri presque drogué. : un point aurait bien fonctionné après "mètres"

son visage apeuré. Ses émotions transparaissaient tellement à travers les traits se son visage que je pouvais ressentir son effroi. : pourquoi est-ce la goule qui a peur ? J'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse. De même, la phrase est maladroitement dite.

il arracha avec ses dents un morceau de chair du bras, cette vision me dégouta à tel point que de la bile acide remonta mon oesophage : la phrase perd son rythme après "bras", on dirait qu'on part sur autre chose.

Merci pour ta participation !