Réminiscence
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Lady_Lian- Messages : 101
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Réminiscence
Dim 28 Aoû - 17:26
Mathilde hésita un long, un très long moment avant d’oser faire un pas en direction de la grille d’entrée de l’immense manoir. Une bâtisse parfaitement lugubre : grise, avec deux tours qui s’élevaient au-dessus de la façade qui lui donnait une allure difforme et les vitres recouvertes de planches en bois pourri.
Elle voulait fuir...
Pour ne plus jamais ressentir ce sentiment de terreur qui l’avait habité pendant toute son enfance.
C’est dans cette demeure que sa mère s’était suicidée. Le jour de son septième anniversaire... La petite fille découvrit le corps en montant dans la chambre de sa maman. Elle vit le corps, étendu sur le lit, qui se vidait de son sang.
Et depuis cette image ne quittait plus son esprit jour et nuit.
Mathilde sentit ses jambes devenir de plus en plus lourdes à mesure qu’elle se rapprochait de la grande porte en bois.
Instinctivement, elle caressa le pendentif qui jadis appartenait à sa chère maman. En le touchant, Mathilde avait le sentiment de partager encore un lien avec la défunte. Cela l’apaisait et lui permettait de lui donner du courage à chaque moment difficile de sa vie.
Et ce soir, elle en aurait bien besoin !!
Aujourd’hui, la porte qui séparait le monde des vivants et des morts était ouverte. Mathilde espérait pouvoir convaincre sa mère d’enfin traverser de l’autre côté. D’après sa tante, sa mère continuait à hanter la demeure familiale parce qu’elle ne pouvait pas partir.
Pendant des années, Mathilde refusait catégoriquement d’écouter les élucubrations de sa tante. Néanmoins, elle changea d’avis après avoir fait un songe dans lequel sa mère lui demandait de l’aide.
Des larmes commencèrent à couler le long des joues de la jeune femme quand elle ouvrit la porte qui grinçait.
La tristesse et l’immense vide ressentis après ce jour maudit envahit de nouveau son cœur. Mathilde se tenait la poitrine en refoulant difficilement ses larmes, un trou béant avait pris la place de son cœur et lui faisait tellement mal qu’elle aurait souhaité arracher son propre organe plutôt que de devoir supporter une minute de plus cette souffrance incommensurable.
Elle reprit avec difficulté son souffle. Ce n’était pas le moment de se montrer faible.
Tel un automate, Mathilde monta les marches de l’escalier qui menaient aux chambres principales. Un grand froid la traversa de part en part, elle se frotta les bras pour se réchauffer un peu.
En arrivant devant le battant de la chambre de sa mère, l’image de cette soirée-là envahit son esprit.
Le visage de la jeune femme blêmit subitement. Elle ne parvenait pas à empêcher ses dents de claquer dans sa bouche. Après plusieurs minutes d’hésitation, elle ouvrit la poignée et son sang se glaça dans ses veines en voyant la pièce exactement dans le même état que ce soir funeste.
— Maman ? appela-t-elle d’une petite voix.
Aucune réponse. Et pourtant, elle sentait une présence dans la pièce. Où tout du moins, elle le croyait.
Mathilde s’assit sur le sol poussiéreux en plaçant des bougies en cercle autour d’elle avant de les allumer.
— Je suis venue….pour t’aider à reposer en paix, dit Mathilde entre deux sanglots bloqués dans la gorge.
Toujours aucune réaction.
La jeune femme commençait à se sentir idiote. Elle était en train de parler à sa défunte mère dans une maison vide.
À cet instant, elle détestait sa tante.
Comment ai-je pu croire en ses fadaises ! À force de me répéter continuellement que ma mère était bloquée dans ce monde et bien mon subconscient avait fini par le croire, songea-t-elle en s’apprêtant à se relever, quand soudain elle entendit un bruit sourd provenant de la cheminée de pierre.
Une fragrance de rose envahit la chambre. La jeune femme ne put s’empêcher de la respirer tout en fermant les paupières. Un large sourire se dessina sur son visage. Elle avait l’impression d’avoir fait un voyage dans le temps avant la tragédie où sa mère laissait toujours cette odeur, si rassurante derrière elle.
Quand la jeune femme ouvrit les yeux, son cœur fit un bond dans sa poitrine en voyant une silhouette déformée qui petit à petit prenait l’apparence de sa mère.
— Je suis désolée... J’aurais dû venir bien plus tôt, dit Mathilde en retenant ses larmes.
L’apparition ouvrit la bouche. Mais aucun son n’en sortit.
La jeune femme comprit son erreur: elle prit une planche de oui-ja qui lui permettra de communiquer avec l’esprit.
La flèche bougea d’abord par petits coups avant d’écrire un mot rapidement.
Meurtre.
La gorge de la jeune femme devint de plus en plus sèche.
— Je ne comprends pas... Que veut-tu dire ?
L’esprit recommença encore et encore à écrire le même mot.
Tellement fortement que la flèche du oui-ja fut projetée dans la vitre qui se brisa en morceaux.
L’apparition s’approcha de sa fille en essayant de la toucher. Mais sa main passait à travers. Elle tenta de nouveau d’entrer en contact avec, sans succès.
L’horloge sonna vingt-deux heures trente en brisant le silence qui s’était créé.
Mathilde s’apprêtait à quitter la pièce, quand elle sentit la main de sa mère la retenir par le bras.
C’était froid et désagréable mais pourtant, elle savourait ce moment unique. Sa mère plongea alors son regard dans le sien. Très vite, sa tête se mit à tourner.
"— C’est fini entre nous ! Hurla Clémence. Après la fête d’anniversaire de notre fille, tu quitteras cette maison !
— Tout m’appartient ! C’est mon argent qui a financé le train de vie de cette famille. Toi, tu n’as rien à toi ! Expliqua son mari.
— Je veux pas en discuter davantage. Retourne auprès de ta maîtresse et fiche-nous la paix, dit-t-elle en tournant les talons vers la porte.
La main massive de son mari l’agrippa violemment par les épaules. Il la gifla avec une telle violence qu’elle perdit l’équilibre.
— Tu ne me tournes pas le dos quand je te parle ! Tu ferais bien d’écouter ce que je vais te dire et obéir à mes ordres! Je ne divorcerai pas et tu demeuras ma femme que cela te plaise ou non.
Clémence essaya de se relever. Sa tête tournait et elle entendait une sorte de bruit dans son oreille.
— Tu es vraiment une ordure ! Cria-t-elle en se relevant. Mon avocat prendra contact avec toi.
— C’est ton amant ?
— Quoi ?
— Ne fait pas l’innocente ! Je t’ai fait suivre depuis plus d’une semaine.
Clémence se mit à rire.
— Si tu veux le penser, fais comme tu veux !
Il ne fallut pas longtemps avant que son mari fou de rage, lui saute dessus en l’étranglant avec une fureur inhumaine. La pauvre femme ne réussit pas à se défendre et peu à peu sa vision se troubla.
Plusieurs minutes passèrent avant qu’il ne se rendre compte de ce qu’il venait de faire. Il n’en ressentit aucune émotion de culpabilité, au contraire, il se sentait soulagé d’avoir donné une bonne leçon à cette femme qui avait osé lui tenir tête!
Il allongea le corps sans vie de son épouse sur le lit, se rendit dans la salle de bain pour y prendre une lame de rasoir afin couper les poignets de Clémence…
Trois mois plus tôt, cette dernière avait fait une tentative de suicide, et elle y avait laissé une lettre d’adieu que personne n’avait jamais lu … hormis lui.
En somme, le crime parfait!
Une fois son méfait commis, il referma la porte pour rejoindre sa propre chambre. »
Quand Mathilde repris le contrôle de son corps, elle ne put retenir une longue plainte de souffrance qui bientôt fut remplacé par un cri de fureur. Ce qu’elle venait de voir, lui faisait bouillir le sang dans les veines. Ainsi sa mère ne s’était pas donné la mort : mais c’était son propre père lui avait infligé une telle souffrance!
*****Elle voulait fuir...
Pour ne plus jamais ressentir ce sentiment de terreur qui l’avait habité pendant toute son enfance.
C’est dans cette demeure que sa mère s’était suicidée. Le jour de son septième anniversaire... La petite fille découvrit le corps en montant dans la chambre de sa maman. Elle vit le corps, étendu sur le lit, qui se vidait de son sang.
Et depuis cette image ne quittait plus son esprit jour et nuit.
Mathilde sentit ses jambes devenir de plus en plus lourdes à mesure qu’elle se rapprochait de la grande porte en bois.
Instinctivement, elle caressa le pendentif qui jadis appartenait à sa chère maman. En le touchant, Mathilde avait le sentiment de partager encore un lien avec la défunte. Cela l’apaisait et lui permettait de lui donner du courage à chaque moment difficile de sa vie.
Et ce soir, elle en aurait bien besoin !!
Aujourd’hui, la porte qui séparait le monde des vivants et des morts était ouverte. Mathilde espérait pouvoir convaincre sa mère d’enfin traverser de l’autre côté. D’après sa tante, sa mère continuait à hanter la demeure familiale parce qu’elle ne pouvait pas partir.
Pendant des années, Mathilde refusait catégoriquement d’écouter les élucubrations de sa tante. Néanmoins, elle changea d’avis après avoir fait un songe dans lequel sa mère lui demandait de l’aide.
Des larmes commencèrent à couler le long des joues de la jeune femme quand elle ouvrit la porte qui grinçait.
La tristesse et l’immense vide ressentis après ce jour maudit envahit de nouveau son cœur. Mathilde se tenait la poitrine en refoulant difficilement ses larmes, un trou béant avait pris la place de son cœur et lui faisait tellement mal qu’elle aurait souhaité arracher son propre organe plutôt que de devoir supporter une minute de plus cette souffrance incommensurable.
Elle reprit avec difficulté son souffle. Ce n’était pas le moment de se montrer faible.
Tel un automate, Mathilde monta les marches de l’escalier qui menaient aux chambres principales. Un grand froid la traversa de part en part, elle se frotta les bras pour se réchauffer un peu.
En arrivant devant le battant de la chambre de sa mère, l’image de cette soirée-là envahit son esprit.
Le visage de la jeune femme blêmit subitement. Elle ne parvenait pas à empêcher ses dents de claquer dans sa bouche. Après plusieurs minutes d’hésitation, elle ouvrit la poignée et son sang se glaça dans ses veines en voyant la pièce exactement dans le même état que ce soir funeste.
— Maman ? appela-t-elle d’une petite voix.
Aucune réponse. Et pourtant, elle sentait une présence dans la pièce. Où tout du moins, elle le croyait.
Mathilde s’assit sur le sol poussiéreux en plaçant des bougies en cercle autour d’elle avant de les allumer.
— Je suis venue….pour t’aider à reposer en paix, dit Mathilde entre deux sanglots bloqués dans la gorge.
Toujours aucune réaction.
La jeune femme commençait à se sentir idiote. Elle était en train de parler à sa défunte mère dans une maison vide.
À cet instant, elle détestait sa tante.
Comment ai-je pu croire en ses fadaises ! À force de me répéter continuellement que ma mère était bloquée dans ce monde et bien mon subconscient avait fini par le croire, songea-t-elle en s’apprêtant à se relever, quand soudain elle entendit un bruit sourd provenant de la cheminée de pierre.
Une fragrance de rose envahit la chambre. La jeune femme ne put s’empêcher de la respirer tout en fermant les paupières. Un large sourire se dessina sur son visage. Elle avait l’impression d’avoir fait un voyage dans le temps avant la tragédie où sa mère laissait toujours cette odeur, si rassurante derrière elle.
Quand la jeune femme ouvrit les yeux, son cœur fit un bond dans sa poitrine en voyant une silhouette déformée qui petit à petit prenait l’apparence de sa mère.
— Je suis désolée... J’aurais dû venir bien plus tôt, dit Mathilde en retenant ses larmes.
L’apparition ouvrit la bouche. Mais aucun son n’en sortit.
La jeune femme comprit son erreur: elle prit une planche de oui-ja qui lui permettra de communiquer avec l’esprit.
La flèche bougea d’abord par petits coups avant d’écrire un mot rapidement.
Meurtre.
La gorge de la jeune femme devint de plus en plus sèche.
— Je ne comprends pas... Que veut-tu dire ?
L’esprit recommença encore et encore à écrire le même mot.
Tellement fortement que la flèche du oui-ja fut projetée dans la vitre qui se brisa en morceaux.
L’apparition s’approcha de sa fille en essayant de la toucher. Mais sa main passait à travers. Elle tenta de nouveau d’entrer en contact avec, sans succès.
L’horloge sonna vingt-deux heures trente en brisant le silence qui s’était créé.
Mathilde s’apprêtait à quitter la pièce, quand elle sentit la main de sa mère la retenir par le bras.
C’était froid et désagréable mais pourtant, elle savourait ce moment unique. Sa mère plongea alors son regard dans le sien. Très vite, sa tête se mit à tourner.
"— C’est fini entre nous ! Hurla Clémence. Après la fête d’anniversaire de notre fille, tu quitteras cette maison !
— Tout m’appartient ! C’est mon argent qui a financé le train de vie de cette famille. Toi, tu n’as rien à toi ! Expliqua son mari.
— Je veux pas en discuter davantage. Retourne auprès de ta maîtresse et fiche-nous la paix, dit-t-elle en tournant les talons vers la porte.
La main massive de son mari l’agrippa violemment par les épaules. Il la gifla avec une telle violence qu’elle perdit l’équilibre.
— Tu ne me tournes pas le dos quand je te parle ! Tu ferais bien d’écouter ce que je vais te dire et obéir à mes ordres! Je ne divorcerai pas et tu demeuras ma femme que cela te plaise ou non.
Clémence essaya de se relever. Sa tête tournait et elle entendait une sorte de bruit dans son oreille.
— Tu es vraiment une ordure ! Cria-t-elle en se relevant. Mon avocat prendra contact avec toi.
— C’est ton amant ?
— Quoi ?
— Ne fait pas l’innocente ! Je t’ai fait suivre depuis plus d’une semaine.
Clémence se mit à rire.
— Si tu veux le penser, fais comme tu veux !
Il ne fallut pas longtemps avant que son mari fou de rage, lui saute dessus en l’étranglant avec une fureur inhumaine. La pauvre femme ne réussit pas à se défendre et peu à peu sa vision se troubla.
Plusieurs minutes passèrent avant qu’il ne se rendre compte de ce qu’il venait de faire. Il n’en ressentit aucune émotion de culpabilité, au contraire, il se sentait soulagé d’avoir donné une bonne leçon à cette femme qui avait osé lui tenir tête!
Il allongea le corps sans vie de son épouse sur le lit, se rendit dans la salle de bain pour y prendre une lame de rasoir afin couper les poignets de Clémence…
Trois mois plus tôt, cette dernière avait fait une tentative de suicide, et elle y avait laissé une lettre d’adieu que personne n’avait jamais lu … hormis lui.
En somme, le crime parfait!
Une fois son méfait commis, il referma la porte pour rejoindre sa propre chambre. »
Quand Mathilde repris le contrôle de son corps, elle ne put retenir une longue plainte de souffrance qui bientôt fut remplacé par un cri de fureur. Ce qu’elle venait de voir, lui faisait bouillir le sang dans les veines. Ainsi sa mère ne s’était pas donné la mort : mais c’était son propre père lui avait infligé une telle souffrance!
J'espère avoir respecté un peu les consignes. Je suis partie complètement en roue libre sur ce texte. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire. J'ai pas eu le temps de finir le texte comme je le voulais.
Mitchole Bidou, Ginevra, Rynn, Héléna Snow et Luna Mitsuki aiment ce message
Mitchole Bidou- Messages : 31
Date d'inscription : 24/04/2022
Age : 28
Localisation : IDF
Re: Réminiscence
Dim 28 Aoû - 19:33
Hello 
Les descriptions et le contexte fonctionnent bien !
Visuellement, j'ai beaucoup aimé l'idée de la scène figée dans le temps, quand elle entre dans la pièce. Et globalement tout le mystère autour de la magie présente (le pendentif, les connaissances de sa tante, sa mère coincée ici, la vision..)
" Maman ! appela-t-elle d’une petite voix"
A la lecture, je l'ai d'abord lu comme une exclamation de surprise (!), puis comme une interrogation craintive (petite voix).
Peut être qu'un "?" correspondrait davantage à son approche à tâtons dans la scène avec les bougies ?
Pour ce qui est de son pouvoir, de la vision, ça ouvre à pas mal de possibilité
C'est assez différent, mais ça me fait penser à une histoire que j'ai beaucoup aimé, à propos d'un ou d'une inspectrice capable de voir les derniers instants des victimes qu'il/elle étudiait. Je serais en tout cas curieux de savoir ici si la tante en sait plus sur ces pouvoirs, et ce qui arrivera au père ^^
Les descriptions et le contexte fonctionnent bien !
Visuellement, j'ai beaucoup aimé l'idée de la scène figée dans le temps, quand elle entre dans la pièce. Et globalement tout le mystère autour de la magie présente (le pendentif, les connaissances de sa tante, sa mère coincée ici, la vision..)
" Maman ! appela-t-elle d’une petite voix"
A la lecture, je l'ai d'abord lu comme une exclamation de surprise (!), puis comme une interrogation craintive (petite voix).
Peut être qu'un "?" correspondrait davantage à son approche à tâtons dans la scène avec les bougies ?
Pour ce qui est de son pouvoir, de la vision, ça ouvre à pas mal de possibilité
C'est assez différent, mais ça me fait penser à une histoire que j'ai beaucoup aimé, à propos d'un ou d'une inspectrice capable de voir les derniers instants des victimes qu'il/elle étudiait. Je serais en tout cas curieux de savoir ici si la tante en sait plus sur ces pouvoirs, et ce qui arrivera au père ^^
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Daikitumichi- Messages : 209
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Localisation : Aix-en-Provence
Re: Réminiscence
Dim 28 Aoû - 19:51
Bravo pour ton texte ! Le côté fantôme, enquête qui s'y mêle est très plaisant ^^ Quel choc pour Mathilde, d'en voir et d'en comprendre tant en si peu de temps !
Juste deux petites remarques: "un trou béant avait pris la place de son cœur et lui faisait tellement mal qu’elle aurait souhaité arracher son cœur" Sûrement le manque de temps pour l'écriture et la relecture, mais je pense que toi-même tu vois que la répétition de "son coeur" aurait pu être évitée.
"Une flagrance de rose" Dans le doute, je te le signale, comme je ne sais pas si c'est ton correcteur ou toi qui as fait l'erreur, mais pour une odeur, on parle de "fragrance" ^^
Juste deux petites remarques: "un trou béant avait pris la place de son cœur et lui faisait tellement mal qu’elle aurait souhaité arracher son cœur" Sûrement le manque de temps pour l'écriture et la relecture, mais je pense que toi-même tu vois que la répétition de "son coeur" aurait pu être évitée.
"Une flagrance de rose" Dans le doute, je te le signale, comme je ne sais pas si c'est ton correcteur ou toi qui as fait l'erreur, mais pour une odeur, on parle de "fragrance" ^^
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- Lady_Lian
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Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 36
Re: Réminiscence
Dim 28 Aoû - 20:07
Bonsoir, Mitchole Bidou, merci pour ton avis. Je vais corriger par ? au moment ou elle l'appelle. J'ai pas eu le temps de finir le texte, mais en gros dans mon esprit la tante savait que sa nièce pouvait entrer en contact avec sa soeur le jour de son anniversaire à halloween. Et concernant le père, j'avais pensé faire que sa fille va se vengeait de lui puisqu'elle ne peut pas le faire condamné par manque de preuve. Dommage que j'ai pas eu le temps de tout finir.
Bonsoir, Daikitumichi, merci beaucoup pour ton avis. Oui tu as raison pour la répétition du mot coeur, je les vu, mais en toute franchise j'ai pas réussi en peu de temps à trouver une autre formulation.
Merci pour la correction de fragrance, c'est mon correcteur qui m'a corrigé le mot et je l'avais pas vu.
Bonsoir, Daikitumichi, merci beaucoup pour ton avis. Oui tu as raison pour la répétition du mot coeur, je les vu, mais en toute franchise j'ai pas réussi en peu de temps à trouver une autre formulation.
Merci pour la correction de fragrance, c'est mon correcteur qui m'a corrigé le mot et je l'avais pas vu.
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Héléna Snow- Messages : 31
Date d'inscription : 15/07/2022
Age : 16
Localisation : Ardèche
Re: Réminiscence
Lun 29 Aoû - 12:11
J'ai aimé^^ J'ai aimé^^
J''étais plongée dans l'histoire (j'aime bien le mystère et le surnaturel!).
Maintenant je veux la suite avec la vengeance. hi hi!
J''étais plongée dans l'histoire (j'aime bien le mystère et le surnaturel!).
Maintenant je veux la suite avec la vengeance. hi hi!
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Luna Mitsuki- Messages : 27
Date d'inscription : 26/08/2022
Age : 25
Re: Réminiscence
Lun 29 Aoû - 12:27
J'aime bien l'idée qu'elle puisse revoir sa maman et le rappel avec son parfum c'est émouvant. Peut être insister plus au début du texte sur le fait que c'est un suicide comme ça le choc serait plus important quand on découvre que c'est un meurtre finalement.
Mais c'est prenant et maintenant je veux voir cet homme en prison
Mais c'est prenant et maintenant je veux voir cet homme en prison
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- Lady_Lian
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Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 36
Re: Réminiscence
Lun 29 Aoû - 15:45
Merci pour vos retour. J'ai bien envie d'écrire une nouvelle maintenant pour terminer l'histoire.
Je vais insister plus sur le fait qu'elle pense qu'il s'agit d'un suicide au début avant de découvrir la vérité. Et c'est vrai qu'en relisant, je me suis rendu compte que j'ai étais beaucoup trop vite sur certain truc. Notamment, j'ai pas expliqué comment le mari, s'en étais sortie et qu'il a laissé l'ancienne lettre de suicide. On va dire que j'étais trop pressé par le temps.
Je vais insister plus sur le fait qu'elle pense qu'il s'agit d'un suicide au début avant de découvrir la vérité. Et c'est vrai qu'en relisant, je me suis rendu compte que j'ai étais beaucoup trop vite sur certain truc. Notamment, j'ai pas expliqué comment le mari, s'en étais sortie et qu'il a laissé l'ancienne lettre de suicide. On va dire que j'étais trop pressé par le temps.
Luna Mitsuki aime ce message
Ginevra- Messages : 155
Date d'inscription : 22/05/2022
Re: Réminiscence
Mar 30 Aoû - 22:22
Bravo pour ton texte, je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un écrive une histoire de fantôme alors que ça pouvait parfaitement coller avec le thème de l'atelier 
J'ai bien aimé les émotions de ton personnage principal, qui se demande ce qu'elle fait là en essayant de communiquer avec sa mère. Mais je pense que le texte aurait gagné en profondeur si tu avais plus développé les émotions de Mathilde après la révélation: souffrance, colère? Au final, c'est dommage que ça ne fasse qu'un seul paragraphe. Et si tu te sens la force de continuer ce texte, ça peut faire une bonne nouvelle ^^
Au niveau de la forme, il y a quelques répétitions.
"Une bâtisse parfaitement lugubre : grise, avec deux tours qui s’élevaient au-dessus de la façade qui lui donnait une allure difforme et les vitres recouvertes de planches en bois pourri. "
Dans ce passage, j'aurais volontiers inversé la description des tours et des vitres pour plus de fluidité.
Encore une fois, bravo pour ton texte
J'ai bien aimé les émotions de ton personnage principal, qui se demande ce qu'elle fait là en essayant de communiquer avec sa mère. Mais je pense que le texte aurait gagné en profondeur si tu avais plus développé les émotions de Mathilde après la révélation: souffrance, colère? Au final, c'est dommage que ça ne fasse qu'un seul paragraphe. Et si tu te sens la force de continuer ce texte, ça peut faire une bonne nouvelle ^^
Au niveau de la forme, il y a quelques répétitions.
"Une bâtisse parfaitement lugubre : grise, avec deux tours qui s’élevaient au-dessus de la façade qui lui donnait une allure difforme et les vitres recouvertes de planches en bois pourri. "
Dans ce passage, j'aurais volontiers inversé la description des tours et des vitres pour plus de fluidité.
Encore une fois, bravo pour ton texte
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- Lady_Lian
- Messages : 101
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 36
Re: Réminiscence
Mar 30 Aoû - 23:43
Merci Ginevra pour ton commentaire. En fait, j'ai pas eu le temps de développer la fin, la réaction de Mathilde.
Merci d'avoir révéler les erreurs, j'en prends note pour la nouvelle que j'écris sur ce texte.
Merci d'avoir révéler les erreurs, j'en prends note pour la nouvelle que j'écris sur ce texte.
- marie_jda
- Messages : 161
Date d'inscription : 07/10/2021
Localisation : Chocolatine
Re: Réminiscence
Mer 31 Aoû - 17:49
Bravo pour ton texte, l'histoire est très intéressante, et j'aimerais bien savoir comment le père va être puni. Pauvre Mathilde, déjà, revenir sur les lieux du "suicide" de sa mère... pour se rendre compte que son père est un meurtrier... l'horreur 
Juste quelques remarques :
"Après plusieurs minutes d’hésitation, elle ouvrit la poignée" -> elle ouvrit la porte, plutôt
"La jeune femme comprit son erreur: elle prit une planche de oui-ja qui lui permettra de communiquer avec l’esprit." -> on dirait un peu qu'elle la sort de nulle part. Elle était posée quelque part dans la pièce (sa mère s'intéressait au spiritisme ?) ? Ou c'est Mathilde qui l'avait amenée avec elle et qui la sort de son sac ?
"L’apparition s’approcha de sa fille en essayant de la toucher. Mais sa main passait à travers. Elle tenta de nouveau d’entrer en contact avec, sans succès.
L’horloge sonna vingt-deux heures trente en brisant le silence qui s’était créé.
Mathilde s’apprêtait à quitter la pièce, quand elle sentit la main de sa mère la retenir par le bras." -> Le départ est un peu abrupt, on passe direct des tentatives de contact à Mathilde qui décide de se barrer, juste comme ça.
"— Tout m’appartient ! C’est mon argent qui a financé le train de vie de cette famille. Toi, tu n’as rien à toi ! Expliqua son mari." -> le mot "expliqua" a une connotation trop calme, alors qu'ils sont en train de se disputer violemment.
S'il étrangle sa femme, ça devrait laisser des marques sur son cou, non ? Difficile de faire passer ça pour un suicide. La petite fille ne s'en rendrait peut-être pas compte, sous le choc de sa découverte, mais d'autres personnes finiraient par le voir, d'autres proches, ou la police (je sais pas si en cas de suicide à domicile la police se déplace ?), ou les secours...
Juste quelques remarques :
"Après plusieurs minutes d’hésitation, elle ouvrit la poignée" -> elle ouvrit la porte, plutôt
"La jeune femme comprit son erreur: elle prit une planche de oui-ja qui lui permettra de communiquer avec l’esprit." -> on dirait un peu qu'elle la sort de nulle part. Elle était posée quelque part dans la pièce (sa mère s'intéressait au spiritisme ?) ? Ou c'est Mathilde qui l'avait amenée avec elle et qui la sort de son sac ?
"L’apparition s’approcha de sa fille en essayant de la toucher. Mais sa main passait à travers. Elle tenta de nouveau d’entrer en contact avec, sans succès.
L’horloge sonna vingt-deux heures trente en brisant le silence qui s’était créé.
Mathilde s’apprêtait à quitter la pièce, quand elle sentit la main de sa mère la retenir par le bras." -> Le départ est un peu abrupt, on passe direct des tentatives de contact à Mathilde qui décide de se barrer, juste comme ça.
"— Tout m’appartient ! C’est mon argent qui a financé le train de vie de cette famille. Toi, tu n’as rien à toi ! Expliqua son mari." -> le mot "expliqua" a une connotation trop calme, alors qu'ils sont en train de se disputer violemment.
S'il étrangle sa femme, ça devrait laisser des marques sur son cou, non ? Difficile de faire passer ça pour un suicide. La petite fille ne s'en rendrait peut-être pas compte, sous le choc de sa découverte, mais d'autres personnes finiraient par le voir, d'autres proches, ou la police (je sais pas si en cas de suicide à domicile la police se déplace ?), ou les secours...
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- Lady_Lian
- Messages : 101
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 36
Re: Réminiscence
Mer 31 Aoû - 19:07
Bonsoir marie_jda
merci beaucoup pour tes remarques qui vont m'aider à améliorer le texte. Concernant le père, il a payait le médecin qui a constaté le décès. J'ai pas eu le temps de creuser plus que ça. Mais là, je suis en train d'écrire une nouvelle pour terminer l'histoire. Du coup, je vais réfléchir à tout ce que tu as relevé qui ne vont pas. Encore merci !
merci beaucoup pour tes remarques qui vont m'aider à améliorer le texte. Concernant le père, il a payait le médecin qui a constaté le décès. J'ai pas eu le temps de creuser plus que ça. Mais là, je suis en train d'écrire une nouvelle pour terminer l'histoire. Du coup, je vais réfléchir à tout ce que tu as relevé qui ne vont pas. Encore merci !
Rynn- Messages : 62
Date d'inscription : 28/06/2022
Localisation : Dans la raclette suisse
Re: Réminiscence
Mer 7 Sep - 8:11
Hello ! Bravo pour ton texte, j'ai beaucoup aimé le lire, j'ai été rapidement plongée dans l'ambiance et les descriptions sont bien !
Il y a quelques petites maladresses, comme ça a été mentionné plus haut, mais avec une relecture je pense que tu peux corriger tout ça sans le moindre problème =)
Encore bravo et merci =)
Il y a quelques petites maladresses, comme ça a été mentionné plus haut, mais avec une relecture je pense que tu peux corriger tout ça sans le moindre problème =)
Encore bravo et merci =)
Lady_Lian aime ce message
AdminAdmin- Messages : 571
Date d'inscription : 03/10/2021
Age : 30
Re: Réminiscence
Ven 16 Sep - 15:14
Hello ! Bravo pour ton texte ! Le texte s'enchaîne bien et est plaisant à lire. C'est rythmé et les descriptions nous mettent dans l'ambiance (même si tu aurais pu aller plus loin à certains moments clés)
- petite fille découvrit le corps en montant dans la chambre de sa maman. Elle vit le corps, : un peu redondant d'avoir ces deux phrases qui disent la même chose
- Aujourd’hui, la porte qui séparait le monde des vivants et des morts était ouverte... : je pense que tu aurais pu faire passer ça au niveau de l'ambiance/description plutôt que de résumer en narration. De même, l'annonce du pourquoi Mathilde est là n'est pas nécessaire. Je pense que tu aurais pu laisser le lecteur le découvrir via l'action.
- l’image de cette soirée-là envahit son esprit. : pour l'ambiance, il aurait pu être sympa d'avoir des détails sur cette fameuse image.
- voyage dans le temps avant la tragédie où sa mère laissait toujours cette odeur : un peu bancale la phrase je trouve.
- Tellement fortement : pas beau, et ne veut dire dire.
- Il n’en ressentit aucune émotion de culpabilité, au contraire, il se sentait soulagé d’avoir donné une bonne leçon à cette femme qui avait osé lui tenir tête! : je trouve bizarre d'être dans sa tête à lui à ce moment-là, une description aurait bien marché je pense.
- Ainsi sa mère ne s’était pas donné la mort : mais c’était son propre père lui avait infligé une telle souffrance! : tu n'as pas eu le temps, mais je pense que continuer sur la description de la mère qui la regarde, où comprend qu'elles ont compris, ça aurait bien marché.
Merci pour ta participation !
- petite fille découvrit le corps en montant dans la chambre de sa maman. Elle vit le corps, : un peu redondant d'avoir ces deux phrases qui disent la même chose
- Aujourd’hui, la porte qui séparait le monde des vivants et des morts était ouverte... : je pense que tu aurais pu faire passer ça au niveau de l'ambiance/description plutôt que de résumer en narration. De même, l'annonce du pourquoi Mathilde est là n'est pas nécessaire. Je pense que tu aurais pu laisser le lecteur le découvrir via l'action.
- l’image de cette soirée-là envahit son esprit. : pour l'ambiance, il aurait pu être sympa d'avoir des détails sur cette fameuse image.
- voyage dans le temps avant la tragédie où sa mère laissait toujours cette odeur : un peu bancale la phrase je trouve.
- Tellement fortement : pas beau, et ne veut dire dire.
- Il n’en ressentit aucune émotion de culpabilité, au contraire, il se sentait soulagé d’avoir donné une bonne leçon à cette femme qui avait osé lui tenir tête! : je trouve bizarre d'être dans sa tête à lui à ce moment-là, une description aurait bien marché je pense.
- Ainsi sa mère ne s’était pas donné la mort : mais c’était son propre père lui avait infligé une telle souffrance! : tu n'as pas eu le temps, mais je pense que continuer sur la description de la mère qui la regarde, où comprend qu'elles ont compris, ça aurait bien marché.
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