Assourdissement.

17h43. Le souffle court Vanessa s’agrippait à son volant. La route principale du village était étroite, à l’allure où sa Micra ronflait elle espérait ne croiser aucun véhicule.
17h48. La boite aux lettres de la maison de sa défunte mère apparaissait. Lucas adorait venir ici enfant. Vanessa est certaine qu’il est venu se réfugier dans la bâtisse de ses souvenirs les plus doux. Les pneus crisse sur le gravier alors que la voiture de la mère de famille la stop. En trombe elle ouvre et claque les portes. L’escalier l’accueil dans l’entrée.
– Lucas !
Pas de réponse. Par où commencer ? La cuisine, et ses dangers ? Vanessa s’y précipite. Rien.
– Lucas, répond moi ! C’est Maman ! Lucas !
Le bois émet un craquement à l’étage, puis un bruit métallique résonne sur le planché. Vanessa se rue dans l’escalier. Dans le couloir une seule porte est close. Un vertige la saisie alors qu’un coup de feu transperce ses tympans. De tout son poids elle enfonce la porte. Lucas est à terre. Le fusil de chasse de feu son grand père à sa droite. Un vertige. Vanessa cours rejoindre son fils. De ses mains elle le secoue. Caresse son menton. Elle ne voit pas.
–Chéri ! Lucas, chéri ! Réveil toi ! C’est Maman.
L’humidité contre ses jambes l’interpella. Baissant le regard elle le vit. Le liquide rouge. La plaie débordante au-dessous des côtes de son fils.
Au fond de la pièce l’horloge sonnait ses trois avertissements, 17h57.
Instinctivement elle plaque ses mains afin d’arrêter le sang. Il déborde, se frayant un chemin tel une rivière à traverse les rochers. Le visage ruisselant de larmes et de morve Vanessa guète la fenêtre. Les sirènes de l’ambulance résonnent à ses oreilles.
– Chéri tu entends ! écoute c’est les secours, Livia à appeler pendant que Maman arrivait. Tu vois ta sœur, elle t’aime elle aussi. Ecoute !
Essuyant ses larmes elle se releva et ouvrit la fenêtre pour hurler
– Ici ! Ici ! Il est ici !
Avec horreur, la flaque de sang s’était agrandit. Elle se précipita reprendre son poste les mains tremblante. Qu’avait-elle fait, pourquoi elle avait enlevées ses mains ?
Elle n’étendit pas les voix, sont cerveaux s’engourdit. Des bras la décalèrent sur le côté.
Elle aperçut le reflet d’une femme qui lui ressemblait dans le miroir prêt du bureau. Elle ne voyait plus Lucas, les secours masquaient le visage de son adolescent. Le balancier rythmait les battements du cœur de Vanessa. Lents, et d’une régularité parfaite, il rappelait à son propre cœur de battre. Le regard fixé sur les vas et vient de l’instrument, son corps entier lui semblait cotonneux. Elle avait envie de hurler, mais rien ne venait. Combien de temps s’était-il déjà écoulé ?
Des bras couvrirent ses épaules. Léthargique, elle vit que la nuit tombait. Depuis quand la voisine était à côté d’elle? L’horloge tonnât, faisant sursauter Vanessa, 18h30. Un sac noir avait volé la place de son fils. Tournant en boucle, l’explosion l’assourdi. Elle n’entend plus le rire de Lucas. Il n’y a plus que ce bruit.

14h15 : Héléna se fait encore traumatiser par un texte de l'atelier.
C'est un texte très "réel" façon fait divers. Je sais pas trop l'expliquer, mais avec tous ces petits détails du quotidien, on efface le côté fiction. On sent vraiment la tragédie que vie la famille (en gros ça me rend plus triste que les histoires avec des chevaliers ou des aliens). Par contre j'ai pas compris pourquoi l'horloge sonne trois fois à 17h57 (?)

Merci pour ton message.
Enfaite les vielles horloges sonnent trois coups avent une heure pleine. En tout cas celle chez mes parents le fait. Mais en effet je comprends que cela puisse perturber la lecture si on ne le sait pas. Merci pour ton retour en tout cas. C'est la première fois que je participe et j'avais un peu d'appréhension.

2 morts dans sa famille ! La pauvre !

Fait atention aux temps, tu mélanges récit raconté au passé et au présent.
Le bruit métallique devrait apparaître après le coup de feu, non ?
L'ambulance ? Qui a appelé les secours ? J'ai pas compris le passage où la mère mentionne Livia.

J'admets que ces points m'ont perturbé pour réellement m'imprégner dans le texte. Sinon, j'aime bien les heures et l'horloge présentes
J'aime beaucoup les réactions de la mère face à la blessure de son fils, c'est très bien écrit. Même dans la suite, c'est plutôt bien décrit.

Quelle est cette explosion à la fin ? Je n'ai pas compris.

Pour une première participation, BRAVO !

Merci pour ton retour. Oui j'ai aussi relevée quelques points de mon côté que j'aurais pu améliorer et qui pouvaient perturber la lecture. Je comprends donc ce que tu me dis. Mais je n'ai pas voulue recorriger après avoir postée. Nature peinture comme on dit.

Et j'avoue que la conjugaison, l'utilisation des temps et l'orthographe sont un peu mes démons. Celà m'a longtemps empêchée d'oser partager mes écrits.

Hello !
Olala ce texte est difficile, bravo pour les émotions que tu as su transmettre !
Merci beaucoup de l'avoir partagé =)

Merci beaucoup c'est gentil. En tout cas j'ai essayé de faire au mieux avec mon manque d'expérience en écriture.

Hello ! Bravo pour ton texte ! Je pense que les émotions passent bien, tu as un bon sens du rythme avec ces phrases courtes que tu intercales.

apparaissait : petit souci de concordance des temps ? Pourquoi mettre de l'imparfait au lieu d'un présent ? On a du passé simple plus loin.

la stop : s'arrête ; tu t'es trompée de sujet je pense

elle n'entendit / aperçut : dommage de passer par ses sens à elle pour décrire ce qu'il se passe

Le balancier rythmait les battements du cœur de Vanessa. : tu proposes une autre idée liée à ça juste après, et elle fonctionne mieux je trouve.

Merci pour ta participation !

Merci pour ta lecture et ton analyse.
En effet la concordance des temps est un gros problème pour moi depuis de nombreuses années. Comment pourrais-je m'améliorer dans ce domaine ?