Silence is violence

Qui c'est qui a pas respecté la consigne ? xD Bon, j'avoue, je me sens pas trop coupable, parce que ce texte parle d'un sujet qui me tient à coeur. J'ai jamais été exactement dans la même situation que mon personnage, mais je pense quand même que ça pourra parler à nombre d'entre vous. Sur ce, bonne lecture !

 Tommy ne savait pas exactement quand son cerveau avait décidé de le trahir et d’envoyer son petit poing frêle dans la mâchoire de Bob Matigan. Il ne savait pas non plus quand ses jambes se remettraient en état de marche pour empêcher les événements qui allaient inévitablement suivre.
 Le collégien ne pouvait que se contenter d’observer son opposant, au sol, le menton rougi et la lèvre légèrement ensanglantée, entouré de ses deux comparses, tout aussi décontenancés que lui.
– Bordel, mais… qu’est-ce qu’il vient de se passer au juste ? demanda Steven Morrison, le plus grand des deux, taillé comme une asperge.
– On dirait bien que cette petite merde de Lewinski a collé une baigne à Bob et qu’il l’a fait tomber, répondit son camarade, Pat Collins, beaucoup plus petit et trapu.
 Tommy n’en croyait pas ses oreilles. Cela confirmait donc bien ce qu’il pensait. Il avait frappé Bob Matigan. Cette grosse brute de Bob Matigan. Lui, Tommy Lewinski, le “nabot”.
– Steven, Pat ! beugla Bob, le visage cramoisi. Arrêtez de raconter des conneries ! J’ai perdu l’équilibre, c’est tout ! Soyez sérieux deux secondes, comment le nabot aurait pu me faire tomber ?
 Steven et Pat se regardèrent un instant puis hochèrent la tête, convaincus de l’impossibilité de la chose. En temps normal, Tommy aurait été d’accord avec ce raisonnement. Seulement, il sentait encore la brûlure du coup sur ses phalanges. Cela s’était bien produit. Et lui comme Bob le savait.
 Tout à sa réflexion, il n’avait pas entendu une femme d’un âge certain, bien en chair, s’approcher de lui, aussi sursauta-t-il lorsqu’elle s’exprima d’une voix stridente:
– Quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’il se passe ici ?
Tommy se retourna, et vit sa professeur de mathématiques, Mme Boissy, qui lui faisait l’effet d’un Babybel, emmaillotée comme elle était dans sa robe guindée rouge vif. Heureusement pour eux deux qu’il n’avait aucune envie de rire.
– Bob est tombé tout seul, affirma Steven.
– Ouaip, tout seul, renchérit Pat.  
 Bob se tapa le front de la main, et ce geste n’échappa pas à Tommy. Cela ne devait pas être facile d’être constamment entouré d’idiots.
– Tout seul ? répéta Mme Boissy, le sourcil relevé. Votre histoire ne tient pas la route, je vous conseille d’avoir une autre version des faits pour M. François. Venez avec moi.
 Tommy blêmit. Qu’allaient dire ses parents quand ils apprendraient que leur fils avait fait un séjour dans le bureau du principal pour avoir frapper un camarade ? Ils allaient sûrement être très déçus.
 Mme Boissy attendit que Bob se soit relevé, aidé de ses deux amis, qui époussetaient ses vêtements avec tant de ferveur qu’il dût lui-même lui ordonner d'arrêter “ce cirque”, excédé. La petite troupe suivit la professeur, Tommy en tête. Il ne voulait surtout pas faire face à Bob après ce qui était arrivé. Il préférait encore subir le courroux de M. François.
 L’enseignante frappa à la porte puis se retira une fois les adolescents entrés. Ils prirent place sur les fauteuils et sans attendre, M. François leur demanda des explications quant à leur présence ici. Tommy ne dit rien, les yeux fixés sur le bouton de manchette du principal. Bob, Steven et Pat maintinrent leur version, malgré les insistances de M. François pour leur tirer les vers du nez. Il finit par se tourner vers le jeune garçon recroquevillé sur son siège.
– Et toi, Tommy, qu’est-ce que tu as à dire ? Que penses-tu de ce qu’ont dit tes camarades ? Est-ce que cela te semble crédible ?
 Non, évidemment que ce n’était pas crédible. Mais il fallait que M. François y croit. Parce que s’il disait la vérité pour le coup de poing, il serait obligé de dire la vérité sur le reste. Et il n’en avait aucune envie, car les conséquences seraient terribles. Alors il mentit. Il appuya la version des trois autres.
 M. François soupira, vaincu, et n’eut pas d’autre choix que de les laisser rejoindre leurs classes respectives, ne pouvant décemment pas les retenir plus longtemps sans preuve. Dès que la porte du bureau se referma, Bob planta ses petits yeux vicieux droit dans ceux de Tommy. Il ne dit rien, mais son geste ne laissa aucun doute quant à ses intentions: la pointe du pouce qui parcourait horizontalement sa gorge. “Toi, t’es mort.”  Tommy déglutit avec difficulté alors que ses camarades prenaient déjà la direction de leur salle de classe.
 Il manqua d’attention toute l’après-midi, ce que ne manquèrent pas de lui faire remarquer ses professeurs. Mais son coup de poing, le geste de Bob, il n’arrivait pas à se les sortir de la tête. Peu avant la sonnerie finale, il demanda à aller aux toilettes, se plaignant de douleurs au ventre. Ce n’était pas un prétexte. Il était réellement terrorisé et avait besoin de s’aérer.
 Les toilettes du collège ne lui avaient jamais paru si lointaines. Quand il les atteignit enfin, soulagé, pensant pouvoir s’isoler durant la demi-heure restante, il sentit une résistance quand il voulut fermer la porte, accompagné d’une voix douceâtre, aux relents amers:
– Eh bien, eh bien, Lewinski, je pensais que tu te montrerais jamais, sale petit fouteur de merde.
 Cette voix, Tommy l’aurait reconnue entre mille. Cette même voix qui venait lui réclamer un repas et de l’argent tous les midis depuis presque deux ans. Bob Matigan.
 Tommy tentait de ramener la porte vers lui pour la verrouiller, en vain. Elle s’ouvrit avec fracas sur le visage carré de Bob, déformé par la colère. Il attrapa Tommy par le col et le projeta en dehors de la cabine. Le visage du jeune garçon frêle percuta lourdement le sol, et ses lunettes volèrent au loin. Il se précipita pour les récupérer, mais Bob et ses amis n’était pas de cet avis. Steven lui fit un croche-patte, qui l’étala au sol, à portée de main de ses lunettes. Tommy ignora ses coudes et ses genoux écorchés et attrapa promptement les binocles rondes et tordues qui gisaient non loin de là pour les remettre sur son nez. Elles tenaient difficilement en place, toute de travers, le verre de l'œil droit fissuré. Il eut à peine le temps de tourner son regard vers le plafond qu’il observa Bob au-dessus de lui avant de ressentir une douleur vive qui lui enflammait le ventre. Bob s’acharnait, distribuant les coups de pied sur un Tommy amoché à terre, recroquevillé, le visage couvert par des cheveux blonds mi-longs et sales à force d’avoir traîné dans la poussière. La brute finit par se reculer, un sourire satisfait sur le visage, acclamé par ses comparses. Tommy resta à terre sans bouger.
– J’espère que ça t’aura servi de leçon, maintenant tu sais ce qu’il en coûte de s’opposer à Bob Matigan !
Après quelques secondes, Tommy se redressa à moitié, des égratignures de partout, des bleus sur les bras, mais le regard qu’il adressa à Bob n’était pas le regard de quelqu’un de blessé ou craintif. Il redressait le menton, fier, prêt à en découdre.
– C’est quoi ce regard ? s’indigna Bob. T’en as pas encore assez eu, le nabot ?
 Tommy se releva avec peine alors que la brute s’approchait à grand pas de lui, le poing déjà armé. Steven et Pat applaudissaient, se préparant à un beau spectacle. Et spectacle il y eut. Mais pas celui qu’ils attendaient. Tommy avait lui aussi préparé son poing et l’avait décoché avec une vitesse impressionnante dans le nez de Bob. Ce dernier partit à la renverse, les deux mains sur son visage, dont on voyait le sang ruisseler à travers les doigts.
– Putain, enfoiré, tu m’as pété le nez !
– Trop lent, le nargua Tommy, un petit sourire en coin. J’ai compris quelque chose tout à l’heure, tu sais. Tu gueules beaucoup, tu frappes fort, mais tu n’as pas l’habitude de te battre. Et tu es d’une lenteur affligeante. A partir du moment où tu ne me prends pas par surprise, tu ne peux pas m’avoir.
– Sale petit… fulminait Bob, la voix entravée par son nez bouché. Steven, Pat, qu’est-ce que vous attendez ? Mettez-moi ce petit con plus bas que terre !
 Steven et Pat se regardèrent, peu sereins.
– C’est-à-dire que… il t’a quand même pété le nez, c’est pas rien… Nous on a pas trop envie qu’il nous fasse la même chose, tu vois.
– Bordel, vous servez à rien ! Pourquoi je m’embarrasse avec des boulets comme vous alors que je pourrais très bien le faire moi-même… Fichez-moi le camp !
 Au lieu de décamper, Steven et Pat s’accolèrent à un pan de mur, les bras croisés sur le torse, prêt à assister à un spectacle d’un autre genre.
 Bob se jeta en hurlant sur Tommy, les poings en avant, une fontaine de sang jaillissant de son nez. En le voyant foncer de la sorte, misant tout sur sa force brute, Tommy se demanda comment il avait pu avoir peur de lui pendant tout ce temps. Ce n’était qu’un gros dobermann mal dressé, qui attendait qu’un maître digne de ce nom le rappelle à l’ordre. Alors que la brute était presque sur lui, il se baissa pour être sûr d’éviter ses poings puissants, et lui asséna un coup bien senti au niveau du plexus. Pour la première fois de sa vie, il avait trouvé un avantage à être un nabot.
 Bob cria de douleur, puis s’effondra au sol, les bras repliés sur son abdomen, sa salive et ses larmes se mêlant au sang qui ne cessait de couler. Tommy contemplait cet être pathétique, à la fois dégoûté et un peu compatissant. Il ne devait pas oublier qu’il aurait pu être à sa place. Que d’autres avaient dû être à sa place, roués de coups par Bob, peut-être maintenus en place par Steven et Pat, pour que ce lâche puisse mieux les frapper. Et il ne devait pas oublier que ce comportement devait rester exceptionnel, car comme disait son père, “la violence ne résout rien”. Même si, il devait l’admettre, voir le nez de Bob se tordre de la sorte lui avait fait beaucoup de bien.
 Il se tourna vers Steven et Pat, toujours contre le mur crépi des toilettes.
– On va aller voir M. François, et cette fois, vous allez dire la vérité, toute la vérité. Celle d’aujourd’hui, mais aussi celle de ce que vous me faites subir depuis deux ans.
 Steven et Pat se regardèrent à nouveau, penauds. Tommy souffla du nez. Ne savaient-ils donc pas prendre de décision sans se concerter ou obéir aveuglément à Bob ?
– Nous, on a jamais rien fait, tu sais, se défendit Pat.
– Non, vous avez raison, vous n’avez rien fait, et c’est justement ça le problème. Vous avez cautionné son comportement, donc vous êtes complices.
– On pourrait… se faire pardonner ? tenta timidement Steven. Devenir tes...
– Oh non, pitié, rétorqua Tommy en levant les yeux au ciel. Personne n’a besoin d’assistants aussi lâches et peu fiables que vous. Ce que vous pouvez faire, en revanche, c’est aider les gens qui en ont besoin, protéger les victimes, dénoncer les agresseurs… Ca pourra éviter d’autres situations comme ça à l’avenir.
 Aujourd’hui, tout avait commencé parce que Tommy en avait assez qu’on lui vole sa gamelle. Et aujourd’hui, tout allait se terminer parce qu’il en avait assez de se taire.

J'adore la femme Babybel, j'imagine tellement le truc ! XD

Vraiment bien ton texte ! Je pense que tu as respecté la consigne tout de même ! Il y a beaucoup de contexte, mais il y a de la bagarre ! Super lecture <3

"Mme Boissy, qui lui faisait l’effet d’un Babybel, emmaillotée comme elle était dans sa robe guindée rouge vif"
HAHAHAHAHAHA ! Je l'imagine tellement bien !
Ca dénonce fort bien le système collégial, des comportements des petits cons comme Bob et des petits penauds comme Tommy, qui osent rarement faire ce qu'il fait là. Le laxisme des adultes qui laissent tomber "faute de preuve".
J'aime les pétages de nez <3

J'espérais que la comparaison ne tomberait pas à l'eau, je pense que j'ai bien réussi mon coup haha

Merci beaucoup pour vos retours ! J'avoue, secrètement, j'aurais bien aimé avoir parfois le courage de Tommy, comme il le dit lui-même, même si la violence ne résout rien, ça soulage quand même beaucoup sur le moment xD

C'est en répliquant physiquement que je me suis un peu faire laisser tranquille. Ça calme le troupeau quand le bélier dominant se fait marave par le louveteau solitaire !

J'imagine ! Mon copain était beaucoup moqué par rapport entre autre à son poids, et quand il a compris qu'en étant plus gros que les autres, il avait aussi plus de force qu'eux, il s'est plus laissé faire, et ouais, ça les a bien calmés xD

Il a bien eu raison !

Coucou ! J'ai adoré ton texte, c'est super bien raconté et en plus ça parle d'un sujet important
ça m'a aussi fait penser à une histoire arrivée à mon frère qui se faisait harceler par la petite brute du collège. Un jour il en a eu marre, il lui a mis un pain et il s'est fait applaudir par toute la classe    Et le plus drôle dans cette histoire c'est qu'il a fini dans le bureau de la principale et qu'elle l'a officieusement félicité  
Bref, très bon texte, bravo à toi !  

Merci beaucoup pour ton retour Azulys ! C'est toujours mon moment préféré dans les fictions, quand les caïds et autres pétasses se prennent le retour de bâton dans la gueule xD

(Un exemple récent,

Spoiler:

dans Stranger Things )

Sujet très important, bonne idée d'en parler ! Et je ne pense pas que tu aies fait un hors-sujet, puisqu'on voit quand même du combat.

Je trouve ça très bien écrit, très fluide, à la fois pour la partie plutôt contexte et pour la partie bagarre.

Et oui, la comparaison avec Babybel est géniale

Bravo pour ton texte !

Merci beaucoup pour ton retour Marie ! Je note: "Les gens aiment les comparaisons à base de nourriture" xD

Euh... T'as écrit tout ça en 1h30 ??
J'étais totalement dans la scène ! J'ai beaucoup aimé l'histoire, et voir Tommy réussir à la fin est très satisfaisant
En plus tu as instauré le contexte facilement, on comprend bien les enjeux
Un passage m'a fait rire lorsque Bob parle de lui-même à la troisième personne x)
On ressent bien les émotions aussi

Bravo pour ton texte, il est très bien

Je suis étrangement productive quand je veux xD Merci beaucoup pour ton retour, ça me touche ^-^ (et le syndrome Alain Delon me fait rire aussi haha xD)

Je t'applaudis Michi, c'était tout simplement génial ! Dès le début j'étais complètement plongée dans l'histoire. J'ai ressenti plein de choses et j'étais vraiment heureuse que Tommy prenne le dessus. Cette histoire m'a touchée de plein fouet et a fait remonter un souvenir très particulier. Celui du jour où comme Tommy, j'ai eu un des instants de bravoure les plus importants de ma vie. Face aux harceleuses qui se moquaient de moi et jetaient mes affaires de sport dans les douches pendant des mois, un jour j'ai vu rouge et j'en ai plaqué une contre le mur. J'ai presque failli lui enfoncer le crâne dans un crochet pour suspendre les vestes j'aurais pu lui faire très mal. Mais depuis ce jour, plus personne ne s'en est pris à moi. Merci de m'avoir rappelé ça <3 C'est un sujet primordial et tu as eu bien raison de t'en servir pour cet atelier. Grand bravo à toi !

Bravo pour ton texte, il est génial et parle d'un sujet qui nous a tous touchés à un moment donné. Je suis impressionnée que tu aies réussi à écrire autant en 1h30, bravo à toi.

Il y a effectivement beaucoup de contexte, mais c'est un contexte qui passe très bien et on commence par une micro-scène de regards et de baston pour arriver à la scène finale avec le combat entre les deux protagonistes. J'ai vraiment beaucoup apprécié, on se représente bien l'action et le fait de voir la grosse brute à terre est très satisfaisant.

En chipotage, certaines phrases sont un peu longues, avec notamment l'emploi de "qui...". Par exemple: "Il eut à peine le temps de tourner son regard vers le plafond qu’il observa Bob au-dessus de lui avant de ressentir une douleur vive qui lui enflammait le ventre." Découpée en plusieurs phrases plus courtes, ça permettrait de gagner en rythme et en tension (même si le texte est déjà bien en l'état^^)

Comme d'autres, je tenais à dire que j'avais apprécié la prof babybel: excellente comparaison

Merci beaucoup pour vos retours les filles ! Que de compliments, olala!
Je suis contente que l'histoire se soit bien terminée pour toi Sayuri, et franchement, un petit coup de crochet dans la tête pour remettre les neurones en place n'aurait pas été de trop selon moi :p
Merci pour tes remarques Ginevra, je suis contente que le contexte mis en place n'ait pas été trop barbant ^^ Et je suis tout à fait d'accord avec toi sur certaines phrases trop longues, celle que tu cites m'a fait tiquer à la relecture pour la même raison ^^ Pour les ateliers, je choisis délibérément de ne pas me relire avant de poster, pour vraiment respecter le caractère improvisé de l'exercice, sûrement que j'aurais découpé cette phrase en deux sinon ^^
Haha, décidément cette comparaison a eu du succès !

Wooooow, j'ai grave aimé ton texte ! Bon, je pense pas qu'on ait les 80% ou je-sais-plus-combien de pourcents de combat que voulait Christelle, mais à mon avis t'as quand même mis pas mal de baston donc on est bien dedans ! (en même temps faut voir le pavé que tu nous as pondu x) )
Très bon thème, j'ai beaucoup aimé que tu montres la violence que ça peut atteindre facilement même chez les jeunes, sans non plus tomber dans le gore excessif ^^ J'ai été vachement pris dans l'histoire, si y a un seul TOUT PETIT (je chipote, quoi) truc qui m'a un peu sorti, c'est le fait que j'ai du mal à croire que Tommy soit un collégien quand il parle (surtout dialogue final). Mais bon, après quand tu lis, je pense que même si ça te sort de la scène tu concèdes car on comprend que c'est plus toi qui parles que Tommy.
En tout cas bravo pour cet ENORME TEXTE QUALITATIF. C'était très cool à lire ^^

Merci beaucoup pour ton retour Martatin ! J'espère que je ne me ferai pas gronder par la reine miette pour tout ce contexte :p
Ah mais c'est parce que Tommy est très intelligent *SBAFF* Non, je t'avoue que j'ai pas du tout fait attention au registre de langage qui effectivement, n'est peut-être pas adapté à celui d'un collégien, merci pour ta remarque du coup !
Et merci pour tous ces compliments qui me vont droit au coeur ^-^

Tu sais Michi, j'utilisais "gougnafier" en primaire, alors question langage de collégien, tout est permis x3

Vil rustre ! xD A vrai dire, je crois que j'ai toujours eu à peu près le même niveau de langage que maintenant, d'ailleurs ça en faisait bien rire certains

Le nombre de fois où mes anciens collègues (un en particulier) s'est foutu de moi à cause de certains mots que j'utilisais... Une fois il a demandé à tous les lycéens qui passait au bureau de vie scolaire s'il connaissait le mot juste pour me montrer que personne ne disait ça, alors qu'en vrai, "antinomique", ça n'a rien de sorcier, on est d'accord ?

J'adore ce mot personnellement x3 Il voulait juste se rassurer sur le fait qu'il était pas le seul illettré du coin

Le relou @lupinae ^^
Le pire c'est que je l'imagine bien mettre un coup de pression aux lycéens qui passent en mode "Est-ce que tu connais 'antinomique' ? Nan tu connais pas, vas-y fais pas comme si tu connais !" XD

Enfin, je fais mon petit commentaire sur ce texte ! C'est cool, Michi ! Alors oui, niveau proportion entre combat et narration, ça me semble beaucoup pencher sur la narration, mais je trouve ça sympa quand même. Pas besoin de 50 coups. J'aime surtout comment tu as pu ajouter une dimension psychologique à ce qui se passe. Le petit côté "le combat physique, ça passe aussi par le mental. L'oeil du tigre, mec ! XD "

Et bref, le sujet est intéressant, tu voulais raconter quelque chose, peut-être davantage que ce combat, mais on se recentre vite dessus, et ça se lit bien ! Bravo !

Merci beaucoup pour ton commentaire Christopher ! Je me suis excusée platement auprès de Christelle pour tout ce contexte, j'espère que ça suffira xD
Mais je me voyais mal balancer le truc comme ça en mode patate chaude haha