La statue Aïdrayy

Un groupe d'une quinzaine de personnes s'avançait jusqu'à un village, dans les confins d'une montagne.
    Le village était complètement déserté. Du moins, c'était la rumeur. Des maisons dominaient le côté abrupt de la montagne, toutes collées les unes aux autres. De hauts remparts assuraient la protection du village, à l'entrée. Deux tours dominaient le village de toute leur hauteur.
   Une statue impressionante se tenait debout, au-dessus du vide. Elle représentait une femme, en robe. Sa chevelure lisse encadrait son visage mince, et ses yeux semblaient contempler l'horizon.
Enfin, de sa main s'envolait du sable, d'une source inépuisable ; c'était ce sable que voulaient ces gens. Un sable mystique...
    La femme se nommait Aïdrayy. C'était la femme qui avait crée le village, il y a des siècles. Elle avait fait naître un peuple, son peuple. Le Peuple des Sommets.
    La légende racontait que ce peuple avait été conçu pour vivre dans les montagnes, et dominer le monde de leur beauté.
    Les humains avaient mis des siècles à découvrir le village. Car le sable, s'envolant d'une source innépuisable, dissimulait le village depuis la construction de la statue.
Cela le rendait mystique, attisant la curiosité des hommes. Les Haïuks étaient justement venu chercher ce sable. Comprendre comment cette source était constituée.
    Les côtés intérieurs des remparts étaient couverts de différents symboles. Ils étaient strayés de différentes rayures, plus ou moins larges. Des cercles, dans lesquels se trouvaient de petits dessins, comme s'il y des textes étaient écrit.
Mais les Haïuks n'avaient pas le temps de les déchiffrer.
    Ils passèrent l'entrée. Le chemin des remparts devaient bien mesuré une centaine de mètres. C'était la deuxième fois que les Haïuks venaient au village ; la première fois, ils avaient été mal reçus. Le peuple n'accueillait pas les étrangers.
    Traverser tout le village pour arriver jusqu'à la statue dû leur prendre deux bonnes heures. Zigzaguer entre les maisons, passer sous les frondaisons, escalader les rochers ; ils n'en pouvaient plus, mais n'abandonnèrent pas. Le but était tout proche.
    Ils montèrent les dernières marches. Aïdrayy se tenait là, juste devant eux. Incroyablement belle et parfaite.
Le chef se tourna vers son groupe :
    – Contournez la statue. Cherchez une faille. Trouvez une entrée. S'il n'y en a pas, cherchez une façon de l'escalader... Maintenant.
Les ordres donnés, les membres du groupe se mirent en action. Ils se divisèrent en deux groupes, chacun d'un côté. Ils cherchaient le moindre détail, la moindre issue avec la plus grande attention.
    Le chef, lui, observait les sommets abrupts alentours. S'ils ne pouvaient pas monter à l'intérieur de la statue, ils devraient escalader à l'extérieur. Mais avec quels moyens ? Les rochers étaient trop éloignés. Il faudrait que quelqu'un sache voler pour pouvoir arriver au sommet d'Aïdrayy... Le chef poussa un soupir résigné. S'ils ne trouvaient pas un moyen de monter à l'intérieur, ils mettraient des mois à trouver une solution, et des années à l'appliquer...

Bravo pour ton texte, il est assez long pour 1h30 d'atelier d'écriture
J'aime bien l'idée du sable qui s'écoule de façon infinie du bras de la statue, je trouve ça poétique. Les descriptions sont plutôt bien amenées et s'intègrent dans le texte de façon fluide.
Au niveau du style, attention aux répétitions qui m'ont fait buter plusieurs fois. Par exemple, en deux paragraphes, on a 4 occurrences du mot "village" et "Deux tours dominaient le village de toute leur hauteur.": tu peux supprimer "de toute leur hauteur", on garde l'idée principale tout en allégeant l'ensemble.
Au niveau de l'histoire, j'ai mal compris cette histoire de Peuple des Sommets. Si on est dans leur village, pourquoi les personnages ne les voient pas ? Et pourquoi les personnages veulent à tout prix le sable de la statue? Après, c'est difficile de répondre à toutes ces questions en 1h30, donc je comprends que tu ne l'aies pas forcément fait.
Une dernière chose: attention aux fautes d'orthographe du titre qui n'incitent pas du tout à cliquer dessus.
En tout cas, bravo pour ton texte, qui était long pour aussi peu de temps d'écriture, et au plaisir de te lire à une prochaine occasion

PS: En me relisant, j'ai l'impression d'avoir été très pointilleuse , alors je te le redis: bravo pour ton texte, j'ai passé un bon moment en le lisant et je ne voudrais surtout pas que tu te dévalorises en lisant mon commentaire.

Non, ne t'inquiètes pas, tu as tout à fait raison ! Désolée si l'histoire n'est pas compréhensible, je l'ai inventé vite fait xD Et vraiment, vraiment désolée pour la faute d'ortographe au titre, j'ai pas fait attention...
Merci beaucoup pour tes conseils ^^

Contente si mes conseils peuvent t'aider et ne t'excuses pas, on est là pour s'améliorer.    Ca peut être compliqué de décrire les tenants et les aboutissants d'une histoire en seulement 1h30 et quand le thème de l'atelier est la description d'une image, donc c'est compréhensible. Et pour peu que l'idée ne soit pas venue tout de suite, on peut vite se retrouver coincé
Pareil, pas besoin de t'excuser pour le titre C'est juste que par expérience, s'il y a un endroit où faire attention, c'est là parce que s'il y a une faute dans le titre, on peut vite penser que le niveau d'orthographe de l'auteur est bas... Alors qu'en plus, pas du tout. Mais peut-être que tu peux l'éditer?

Hello!
Ton texte est cool ! J'aime bien l'idée du sable magique! C'est bien de trouver une idée originale comme ça juste pour un petit texte ! Bravo à toi!

Salut salut ! J'ai bien aimé ton texte, y a plein d'idées derrière qui s'ajoutent au suspens (le sable, la statue, les symboles, ...). J'ai pas grand-chose à ajouter sur le style que ce qui a été dit à mon sens, ce qui m'a un peu gêné c'est qu'il y ait pas mal de détails lâchés par ci par là et pas exploités au final mais je me doute que ça doit être à cause du manque de temps ^^' En tout cas bravo à toi pour avoir autant développé en 1h30, c'est impressionnant !

Hello ! Bravo pour ton texte, tu es partie sur une idée originale et je trouve ça super !
Comme l'a dit dit Ginevra, attention aux répétitions, tu en as pas mal dans ton texte et ça peut rendre la lecture redondante.
Je pense aussi qu'il y a des éléments mal exploités, tu parles du mauvais accueil mais après, on ne voit pas les habitants. La troupe doit escalader des rochers dans la ville, ce qui est étrange.
Attention aussi à ne pas employer que le verbe être dans les descriptions (en tout cas, plusieurs fois à la suite) : "Les côtés intérieurs des remparts étaient couverts de différents symboles. Ils étaient strayés de différentes rayures, plus ou moins larges. Des cercles, dans lesquels se trouvaient de petits dessins, comme s'il y des textes étaient écrit."
Bravo pour ta participation