L'apprenti de l'horloger
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Sayuri.K
Azulys
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- Azulys
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L'apprenti de l'horloger
Dim 24 Avr - 16:23
Bon, c'est la première fois que je fais lire à des gens ce que j'écris donc je suis un peu (beaucoup) stressée^^ Je fais le pas aujourd'hui parce que je sais que la tartine cosmique n'est qu'amour et bienveillance
Désolé il n'y a pas vraiment de fin, je suis plutôt une architecte et la je suis parti en impro totale donc je n'avais aucune idée d'où ça allait
Bonne lecture^^
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Désolé il n'y a pas vraiment de fin, je suis plutôt une architecte et la je suis parti en impro totale donc je n'avais aucune idée d'où ça allait
Bonne lecture^^
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10h04.
Le parquet craque à chacun de mes pas. Dehors, le silence a englouti la ville. Sur le port, les rouleaux sombres de la houle ont laissé place à une étendue d’huile. Je traverse la pièce, les mains croisées dans mon dos. D’un automatisme navrant, je consulte ma montre.
10h04.
Moi qui me suis hâté pour arriver au palais, voilà qu’on me fait patienter comme l’un de ces flagorneurs qui toquent aux portes des châtelains ! Je contemple les étagères. Quelques fioles poussiéreuses s’éparpillent au milieu des grimoires et d’une verroterie antique. Je colle mon nez contre le cristal d’une carafe au fond de laquelle brille un dépôt lumineux. Des pas résonnent dans le couloir. Je me recule d’un bon. Précipitamment je rajuste le col de mon manteau et m’éclaircis la gorge. La porte ronronne lourdement. Je jette un regard sur ma montre.
10h04. Idiot !
Le chambellan me considère d’un haussement de sourcil. Je m’incline. Protocole oblige.
- L’heure est grave, monsieur Salwey.
- C’est le cas de le dire.
Pas un frémissement à la commissure de ses lèvres. Je déglutis.
- Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ici ?
- Je ne suis pas certain de… A l’heure qu’il est… Oh, euh, je ne voulais pas… Enfin, je veux dire, j’imagine que le grand horloger travaille à résoudre le problème.
- Monsieur Salwey, le grand horloger a disparu.
- Que… Disparu ? articulé-je.
- Oui, disparu.
- Je ne comprends pas… Où est-il ?
- Monsieur Salwey, si je vous dis qu’il a disparu c’est bien que nous ignorons où il se trouve.
- Sa majesté le prince est-elle au courant ?
- Bien sûr que non ! cingle le chambellan. Et cela doit rester ainsi. Le prince n’a nul besoin d’être importuné par ce contre-temps.
- Sa majesté n’a pas pu manquer de constater que…
- Que le grand horloger travaille activement à résoudre ce problème, oui ! s’emporte-t-il.
- Votre seigneurie, l’époque où j’étais apprenti du grand horloger remonte à de nombreuses années, il y a bien longtemps que je n’ai pas manipulé les horloges. Il y a peut-être d’autres apprentis qui…
- Tout le monde sait que le grand horloger n’a plus jamais repris d’apprentis après vous !
- Je ne suis pas certain de…
- Monsieur Salwey, êtes-vous seulement conscient de la gravité de la situation ? Si le mécanisme du temps n’est pas réenclenché au plus vite, les dommages pour notre monde seront irréparables. Les fragments de temps s’accumulent dans les arcanes et bientôt, je ne devrais pas avoir à vous l’apprendre, des artefacts temporels apparaitront à travers tout le royaume. Nous courrons à la catastrophe.
- Je… J’image que je peux voir ce que je peux faire, balbutié-je.
- Non, monsieur Salwey. Vous devez redémarrer le temps, l’échec n’est pas envisageable.
Je glousse nerveusement. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie, on cherche à se jouer de moi. Le visage ridé du chambellan se contracte. La sueur perle sur mon front.
- Suivez-moi, intime-t-il.
Aucun refus possible. Mes jambes chancellent dans l’escalier de pierre. Je m’empêtre dans l’ourlet de mon manteau et trébuche, me rattrapant de justesse à la rambarde du mur. Pendant un instant, je crois que le chambellan va me frapper, mais la consternation l’emporte sur la fureur.
Au septième étage nous atteignons cette porte que je connais si bien. Que je connus, du moins. Le chambellan extrait une grosse clé dorée de sa poche et fait chanter la serrure. Le panneau grince sur ses gonds. J’ose un pas à l’intérieur. Les souvenirs refluent en moi comme un torrent bouillonnant. Les boiseries acajou, les mécanismes rutilants, les aiguilles ciselées, la poussière qui valse dans le halo de la lucarne. Rien n’a changé si ce n’est le cliquetis des rouages désormais astreint à un mutisme inquiétant. Le chambellan me dévisage comme s’il s’attendait à une réaction de ma part. Au fond de moi, j’ai l’impression de violer le sanctuaire de mon ancien maitre. Cet univers auquel il m’a fermé les portes plusieurs années auparavant.
Je m’avance. Mes doigts effleurent le cadre d’une horloge sans parvenir à la toucher. 10h04. Sur le bureau un complexe assemblage attend d’être fignolé. Rien ne semble indiquer un départ prémédité. Je redoute même de voir surgir mon ancien maitre, de l’entendre postillonner avec fureur qu’on disparaisse de sa vue. Je crois que je filerai sans attendre mon reste, comme un enfant pris la main dans un pot de confiseries. Après toutes ces années, la perspective de ses reproches me glace toujours le sang. En réalité, je n’ai jamais digéré la déception que j’ai suscitée en lui.
Je contourne le bureau. Des piles de documents, des schémas techniques, une liste d’ingrédients pour je ne sais quelle décoction du soir. Et, un milieu du fouillis, une boite. Une simple boite laquée, quelque peu ternie. Les poils se hérissent sur ma nuque. Cette boite, c’est celle qu’il m’avait offerte pour ranger mes premiers outils d’horloger. J’étais parti si précipitamment quand il m’avait jeté dehors que je n’avais pas songé à la récupérer. M’y aurait-il seulement autorisé ?
J’ai soudain l’étrange sensation que la boite fut posée là à dessein.
Non, je cherche encore un semblant d’approbation chez cet homme que je considérais comme un père.
Je lève les yeux vers le chambellan. Il scrute chacun de mes mouvements. Tant pis. J’ouvre la boite. Rien qu’un morceau de parchemin défroissé. Pourtant, mon cœur se déchaine à la vitesse d’un galop effréné.
- Qu’est-ce que c’est ? demande le chambellan.
- Seulement un vieux dessin.
Je sais que ce message m’est adressé. Je le sais, car ce schéma c’est celui du mécanisme que si fier, j’avais imaginé durant mes jeunes années. Celui qui, pensais-je, allait révolutionner notre conception du temps et notre manière d’appréhender les arcanes. Quand il l’avait découvert, mon ancien maitre me l’avait violemment arraché. Puis, il avait écrasé mon rêve dans le creux de sa main et l’avait envoyé valser à l’autre bout de l’atelier.
Mon regard pétille. Une douce chaleur envahit mon corps. Je le sais, mon maitre veut que je le retrouve.
Le parquet craque à chacun de mes pas. Dehors, le silence a englouti la ville. Sur le port, les rouleaux sombres de la houle ont laissé place à une étendue d’huile. Je traverse la pièce, les mains croisées dans mon dos. D’un automatisme navrant, je consulte ma montre.
10h04.
Moi qui me suis hâté pour arriver au palais, voilà qu’on me fait patienter comme l’un de ces flagorneurs qui toquent aux portes des châtelains ! Je contemple les étagères. Quelques fioles poussiéreuses s’éparpillent au milieu des grimoires et d’une verroterie antique. Je colle mon nez contre le cristal d’une carafe au fond de laquelle brille un dépôt lumineux. Des pas résonnent dans le couloir. Je me recule d’un bon. Précipitamment je rajuste le col de mon manteau et m’éclaircis la gorge. La porte ronronne lourdement. Je jette un regard sur ma montre.
10h04. Idiot !
Le chambellan me considère d’un haussement de sourcil. Je m’incline. Protocole oblige.
- L’heure est grave, monsieur Salwey.
- C’est le cas de le dire.
Pas un frémissement à la commissure de ses lèvres. Je déglutis.
- Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ici ?
- Je ne suis pas certain de… A l’heure qu’il est… Oh, euh, je ne voulais pas… Enfin, je veux dire, j’imagine que le grand horloger travaille à résoudre le problème.
- Monsieur Salwey, le grand horloger a disparu.
- Que… Disparu ? articulé-je.
- Oui, disparu.
- Je ne comprends pas… Où est-il ?
- Monsieur Salwey, si je vous dis qu’il a disparu c’est bien que nous ignorons où il se trouve.
- Sa majesté le prince est-elle au courant ?
- Bien sûr que non ! cingle le chambellan. Et cela doit rester ainsi. Le prince n’a nul besoin d’être importuné par ce contre-temps.
- Sa majesté n’a pas pu manquer de constater que…
- Que le grand horloger travaille activement à résoudre ce problème, oui ! s’emporte-t-il.
- Votre seigneurie, l’époque où j’étais apprenti du grand horloger remonte à de nombreuses années, il y a bien longtemps que je n’ai pas manipulé les horloges. Il y a peut-être d’autres apprentis qui…
- Tout le monde sait que le grand horloger n’a plus jamais repris d’apprentis après vous !
- Je ne suis pas certain de…
- Monsieur Salwey, êtes-vous seulement conscient de la gravité de la situation ? Si le mécanisme du temps n’est pas réenclenché au plus vite, les dommages pour notre monde seront irréparables. Les fragments de temps s’accumulent dans les arcanes et bientôt, je ne devrais pas avoir à vous l’apprendre, des artefacts temporels apparaitront à travers tout le royaume. Nous courrons à la catastrophe.
- Je… J’image que je peux voir ce que je peux faire, balbutié-je.
- Non, monsieur Salwey. Vous devez redémarrer le temps, l’échec n’est pas envisageable.
Je glousse nerveusement. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie, on cherche à se jouer de moi. Le visage ridé du chambellan se contracte. La sueur perle sur mon front.
- Suivez-moi, intime-t-il.
Aucun refus possible. Mes jambes chancellent dans l’escalier de pierre. Je m’empêtre dans l’ourlet de mon manteau et trébuche, me rattrapant de justesse à la rambarde du mur. Pendant un instant, je crois que le chambellan va me frapper, mais la consternation l’emporte sur la fureur.
Au septième étage nous atteignons cette porte que je connais si bien. Que je connus, du moins. Le chambellan extrait une grosse clé dorée de sa poche et fait chanter la serrure. Le panneau grince sur ses gonds. J’ose un pas à l’intérieur. Les souvenirs refluent en moi comme un torrent bouillonnant. Les boiseries acajou, les mécanismes rutilants, les aiguilles ciselées, la poussière qui valse dans le halo de la lucarne. Rien n’a changé si ce n’est le cliquetis des rouages désormais astreint à un mutisme inquiétant. Le chambellan me dévisage comme s’il s’attendait à une réaction de ma part. Au fond de moi, j’ai l’impression de violer le sanctuaire de mon ancien maitre. Cet univers auquel il m’a fermé les portes plusieurs années auparavant.
Je m’avance. Mes doigts effleurent le cadre d’une horloge sans parvenir à la toucher. 10h04. Sur le bureau un complexe assemblage attend d’être fignolé. Rien ne semble indiquer un départ prémédité. Je redoute même de voir surgir mon ancien maitre, de l’entendre postillonner avec fureur qu’on disparaisse de sa vue. Je crois que je filerai sans attendre mon reste, comme un enfant pris la main dans un pot de confiseries. Après toutes ces années, la perspective de ses reproches me glace toujours le sang. En réalité, je n’ai jamais digéré la déception que j’ai suscitée en lui.
Je contourne le bureau. Des piles de documents, des schémas techniques, une liste d’ingrédients pour je ne sais quelle décoction du soir. Et, un milieu du fouillis, une boite. Une simple boite laquée, quelque peu ternie. Les poils se hérissent sur ma nuque. Cette boite, c’est celle qu’il m’avait offerte pour ranger mes premiers outils d’horloger. J’étais parti si précipitamment quand il m’avait jeté dehors que je n’avais pas songé à la récupérer. M’y aurait-il seulement autorisé ?
J’ai soudain l’étrange sensation que la boite fut posée là à dessein.
Non, je cherche encore un semblant d’approbation chez cet homme que je considérais comme un père.
Je lève les yeux vers le chambellan. Il scrute chacun de mes mouvements. Tant pis. J’ouvre la boite. Rien qu’un morceau de parchemin défroissé. Pourtant, mon cœur se déchaine à la vitesse d’un galop effréné.
- Qu’est-ce que c’est ? demande le chambellan.
- Seulement un vieux dessin.
Je sais que ce message m’est adressé. Je le sais, car ce schéma c’est celui du mécanisme que si fier, j’avais imaginé durant mes jeunes années. Celui qui, pensais-je, allait révolutionner notre conception du temps et notre manière d’appréhender les arcanes. Quand il l’avait découvert, mon ancien maitre me l’avait violemment arraché. Puis, il avait écrasé mon rêve dans le creux de sa main et l’avait envoyé valser à l’autre bout de l’atelier.
Mon regard pétille. Une douce chaleur envahit mon corps. Je le sais, mon maitre veut que je le retrouve.
ChristopherLit, Martatin, misstic21, marie_jda et Sayuri.K aiment ce message
- Sayuri.K
- Messages : 315
Date d'inscription : 08/10/2021
Age : 28
Re: L'apprenti de l'horloger
Lun 25 Avr - 19:58
Coucou Azulys ! Un grand bravo à toi d'emblée d'avoir sauté le pas et partagé ton texte avec nous et ne t'inquiètes pas, on ne mord pas J'ai adoré ton texte ! Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire. Tu as une très jolie plume. Le personnage de l'apprenti est vraiment cool, ses échanges avec le chambellan sont à la fois drôles et navrants dans le sens où tu réalises bien la gravité de la situation mais tu ne peux pas t'emp de sourire comme si ça pouvait effacer ce qui part en vrille x) J'aurais adoré lire la suite et suivre la quête lancée par le maître. Vraiment bravo
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- Azulys
- Messages : 158
Date d'inscription : 13/10/2021
Age : 33
Re: L'apprenti de l'horloger
Mar 26 Avr - 8:50
Oh merci Sayuri, ton retour me fais très plaisir Je suis contente que mon histoire t'ai plu
- misstic21
- Messages : 96
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 31
Localisation : Haute-Savoie
Très bien écrit !
Mar 26 Avr - 19:08
Tellement d'accord avec Sayuri, tu n'as pas à être gênée de ton texte, c'est super bien écrit bravo !!
J'adore cette ambiance fantastique, on a envie de suivre ton personnage dans la suite de l'histoire !
J'adore cette ambiance fantastique, on a envie de suivre ton personnage dans la suite de l'histoire !
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- marie_jda
- Messages : 161
Date d'inscription : 07/10/2021
Localisation : Chocolatine
Re: L'apprenti de l'horloger
Mar 26 Avr - 23:05
J'adore !
Tu décris tellement bien les scènes, je pouvais me les imaginer avec précision ! J'aime beaucoup l'ambiance que tu as instaurée.
Pauvre Monsieur Salwey, je compatis pour lui ^^'
Et ça m'intrigue aussi... C'est donc à cause du mécanisme qu'il a dessiné plus jeune que son maitre l'a chassé ? Et qu'est-ce que c'est, ce mécanisme, justement ? Est-ce que c'est tombé entre de mauvaises mains et que c'est ça qui a provoqué l'arrêt du temps ? J'ai trop envie de savoir
Bravo pour cette histoire !
Tu décris tellement bien les scènes, je pouvais me les imaginer avec précision ! J'aime beaucoup l'ambiance que tu as instaurée.
Pauvre Monsieur Salwey, je compatis pour lui ^^'
Et ça m'intrigue aussi... C'est donc à cause du mécanisme qu'il a dessiné plus jeune que son maitre l'a chassé ? Et qu'est-ce que c'est, ce mécanisme, justement ? Est-ce que c'est tombé entre de mauvaises mains et que c'est ça qui a provoqué l'arrêt du temps ? J'ai trop envie de savoir
Bravo pour cette histoire !
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- Azulys
- Messages : 158
Date d'inscription : 13/10/2021
Age : 33
Re: L'apprenti de l'horloger
Mer 27 Avr - 9:07
Merci pour vos retours, vos messages me touchent beaucoup
Je trouve ça super que tu te poses autant de question sur la suite, ça me fait d'autant plus plaisir ! Et ça me donnerais presque envie de continuer parce que tu donnes pleins de pistes intéressantes
J'adore !
Tu décris tellement bien les scènes, je pouvais me les imaginer avec précision ! J'aime beaucoup l'ambiance que tu as instaurée.
Pauvre Monsieur Salwey, je compatis pour lui ^^'
Et ça m'intrigue aussi... C'est donc à cause du mécanisme qu'il a dessiné plus jeune que son maitre l'a chassé ? Et qu'est-ce que c'est, ce mécanisme, justement ? Est-ce que c'est tombé entre de mauvaises mains et que c'est ça qui a provoqué l'arrêt du temps ? J'ai trop envie de savoir Very Happy
Bravo pour cette histoire !
Je trouve ça super que tu te poses autant de question sur la suite, ça me fait d'autant plus plaisir ! Et ça me donnerais presque envie de continuer parce que tu donnes pleins de pistes intéressantes
marie_jda aime ce message
Re: L'apprenti de l'horloger
Ven 13 Mai - 15:51
Hello ! Bravo pour ton texte, il est vraiment chouette et se lit très facilement. On comprend les enjeux, les sentiments, et on se laisse emporter par ce qu'il se passe. Et même en quelques mots, tu réussis à construire un univers.
J'ai juste trouvé un peu redondant le coup des phrases "sujet + verbe + complément" qui sont là pour donner du rythme je pense : "je m'avance." "Je contourne le bureau." mais à part ça, rien à dire ! Bravo bravo !
J'ai juste trouvé un peu redondant le coup des phrases "sujet + verbe + complément" qui sont là pour donner du rythme je pense : "je m'avance." "Je contourne le bureau." mais à part ça, rien à dire ! Bravo bravo !
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- Martatin
- Messages : 167
Date d'inscription : 07/10/2021
Age : 24
Re: L'apprenti de l'horloger
Ven 13 Mai - 18:31
Hey ! Je viens de lire ton texte, et pour quelqu'un qui avait peur de le poster, WOOOW. Genre il était trop bien ! (je suis toujours aussi précis dans mes remarques x') ) Plus sérieusement, les descriptions étaient très soignées, j'ai adoré le protagoniste et si ses premières hésitations m'ont fait un peu buter sur le texte, j'ai beaucoup rigolé dans les dialogues. Pas beaucoup d'action dans ce joli texte, mais ce n'est pas particulièrement dérangeant, on avance tranquillement à DIX HEURE QUATRE (pardon). Et cette fin... Je suis trop facilement touché par les relations familiales qui ont mal fini mais en fait non parce que les gens s'aimaient quand même et non en fait... Bref, très touchant, très mignon, j'ai un sentiment d'espoir et de satisfaction en lisant la dernière phrase donc je suis RAVI. Bref, bravo pour ton texte ^^
Azulys aime ce message
- Azulys
- Messages : 158
Date d'inscription : 13/10/2021
Age : 33
Re: L'apprenti de l'horloger
Sam 14 Mai - 14:51
Admin a écrit:Hello ! Bravo pour ton texte, il est vraiment chouette et se lit très facilement. On comprend les enjeux, les sentiments, et on se laisse emporter par ce qu'il se passe. Et même en quelques mots, tu réussis à construire un univers.
J'ai juste trouvé un peu redondant le coup des phrases "sujet + verbe + complément" qui sont là pour donner du rythme je pense : "je m'avance." "Je contourne le bureau." mais à part ça, rien à dire ! Bravo bravo !
Merci beaucoup pour ton retour Pour le coup du "sujet + verbe + complément" je n'avais jamais remarqué cette tendance mais en même temps je n'écris jamais à la première personne et au présent d'habitude. A voir si je fais la même chose à la troisième personne et au passé, j'essaierai d'être vigilante
Merci encore
- Azulys
- Messages : 158
Date d'inscription : 13/10/2021
Age : 33
Re: L'apprenti de l'horloger
Sam 14 Mai - 14:56
Martatin a écrit:Hey ! Je viens de lire ton texte, et pour quelqu'un qui avait peur de le poster, WOOOW. Genre il était trop bien ! (je suis toujours aussi précis dans mes remarques x') ) Plus sérieusement, les descriptions étaient très soignées, j'ai adoré le protagoniste et si ses premières hésitations m'ont fait un peu buter sur le texte, j'ai beaucoup rigolé dans les dialogues. Pas beaucoup d'action dans ce joli texte, mais ce n'est pas particulièrement dérangeant, on avance tranquillement à DIX HEURE QUATRE (pardon). Et cette fin... Je suis trop facilement touché par les relations familiales qui ont mal fini mais en fait non parce que les gens s'aimaient quand même et non en fait... Bref, très touchant, très mignon, j'ai un sentiment d'espoir et de satisfaction en lisant la dernière phrase donc je suis RAVI. Bref, bravo pour ton texte ^^
Merci beaucoup ! Je suis contente que mon texte t'ait plu et qu'il t'ait fait ressentir ces émotions
Pour les dialogues c'est vrai que je me demande toujours comment gérer les personnages qui bafouillent, qui sont hésitants, pour ne pas que la lecture soit trop saccadée ^^
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