La painpauté
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Atelier d'écriture 1 : Déambulation nocturne (17/10/21) Empty Atelier d'écriture 1 : Déambulation nocturne (17/10/21)

Dim 17 Oct - 15:29
Voici mon texte, je me suis relu très vite fait, j'espère y'a pas trop d'erreurs bounce




Un bond dans une flaque, retenant mes bras contre ma poitrine pour éviter les éclaboussures, et me voilà repartit toute guillerette ! Je passe par un chemin obscur, où personne n’eut l’idée d’y installer des lanternes, et me fond dans les ténèbres. Par une secousse de la main droite, et par une formule élégante que je chuchote, une clarté apparaît au bout de ma baguette magique, éclairant la voie vers ma maison. Je marche, je pose les pieds sur les pavés, je suis la lumière. Autour de moi, la nuit est noire, les arbres qui bordent le chemin sont si hauts et si larges qu’ils bloquent l’accès à la clarté de la lune et des étoiles. Crac. Un frisson. Je baisse mes yeux à mes pieds et remarque un bâton fendu en deux. Aussitôt, un hululement de chouette retentit, tandis qu’une brise arrière fait voleter ma grande cape et mes longs cheveux. L’air se refroidit, et quelque chose me dit que…

Une goutte, puis une autre, la pluie est là. Elle traverse le feuillage, étrangement. Heureusement pour moi, celui-ci est si dense qu’il ne laisse que quelques gouttes seulement s’infiltre. Tout de même, il y en a quelques uns qui s’invitent sur ma tête. Je rabaisse mon capuchon et continue ma route.

Je croise un homme très élancé, il doit faire le double de ma taille ! Je n’ose pas diriger ma baguette vers sa silhouette, de peur qu’il le prenne mal, mais ne voir qu’une ombre noir mouvante ne me rassure qu’à moitié. Sa présence en ce chemin m’intrigue. D’autant plus qu’il semble marcher aveuglement, l’obscurité ne le dérange pas. Je soupçonne un sort de vision nocturne ! Moi et ma pauvre baguette, on n’est pas encore apte à créer un tel sort !

En parlant de baguette, c’est maintenant qu’elle me lâche. Je la secoue à nouveau, en récitant plusieurs fois la formule, mais rien. La lumière s’est éteinte. Je ne vois plus où je marche. Je n’avais pas pensé à ça. Mais comme toujours, je ne manque pas de trouvée une idée rapidement. Je range ma baguette dans ma sacoche, tend mon bras droit, agitant mes doigts à la recherche de l’écorce d’un arbre. Ça y est ! Trouvé ! A présent, il ne me reste plus qu’à glisser ma main le long des troncs. A chaque nouvel arbre, la paume de ma main tape dans le tronc.

— Ouïe ! lance une voix grave.

JE retire aussitôt ma main du tronc pour la replier contre mon cœur. Je sors ma baguette magique de ma sacoche et interroge le mystérieux personnage dont je ne discerne que la voix.

— Qui parle ? montrez-vous ?

— C’est moi qui parle, réponds la grosse voix alors que le feuillage alentour s’agite. L’obscurité t’empêche de me voir, et pour cause, tu t’es cogné contre moi !

Je comprends vite à qui, ou plutôt à quoi j’ai à faire.

— Vous êtes l’arbre ? C’est bien ça ?

— Évidement que je suis un arbre ! Et toi, qui es-tu ? Que fais-tu si tard sur ce chemin ? Tu devrais rentrer chez toi et me laisser tranquille !

— Excusez-moi, mais je retournais justement chez moi, j’ai veillé un peu tard chez une amie… Mais dîtes-moi monsieur l’arbre, comment percevez ma présence ?

— J’ai senti ta main sur mon écorce, et sur celle de mes confrères.

Je n’avais jamais discuter avec un arbre. Moi qui les pensait grincheux, me voilà ravie d’être tombé sur un arbre plutôt tolérant avec une humaine. Après tout, en tant que sorcière, et munie d’une baguette, lui, immobile, est dans l’incapacité de me faire quoi que ce soit.

— Comment peux-tu sentir l’écorce des autres arbres ?

— Grâce à nos racines. Lorsque celle-ci s’entremêlent, elles nous permettent de communiquer entre nous. Oh ! Mais tu me fais parler plus que je ne devrais ! Tu me poses trop de questions ! Va ! Rentre chez toi ! s’exclame-t-il en secouant ses branches.

— Pourriez-vous me faire une faveur en échange de, je ne sais pas, expliqué-je en fouillant ma sacoche, un gland de Sylfonie ?

— Que veux-tu que je fasse avec un tel objet ? L’élever ?

— J’aimerais juste que vous écartiez vos branchages pour que je puisse voir la lumière de la lune, et celle des étoiles…

L’arbre ne me réponds. Il se concerte peut-être avec ses confrères arbres. Soudainement, une ouverture se format dans le ciel, ou plutôt dans l’amas de feuilles, et je pus à nouveau voir mon chemin. Les branches se sont écartés, la pluie s’est arrêtée. Mais lorsque je retourne ma tête vers mon interlocuteur, je remarque que celui-ci n’est pas là. Un trou entre deux arbres. Un trou où devrait se trouver l’arbre auquel j’ai parlé. Et mon gland de Sylfonie est toujours là…

J’ouvre la porte, préviens ma mère de mon retour. Puis, j’accroche mon blouson au porte-manteau, je dépose ma lampe torche sur la table pour penser à changer ses piles, range mon sac à dos au pied de mon lit, et pose le gland que j’avais ramassé la veille sur ma table de chevet.

Martatin et Ibealia aiment ce message

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Atelier d'écriture 1 : Déambulation nocturne (17/10/21) Empty Re: Atelier d'écriture 1 : Déambulation nocturne (17/10/21)

Sam 29 Jan - 10:24
Hello !
Un super texte, bravo à toi !
je ne sais pas si on peut dire "clarté" lorsque tu parles de la lumière qui sort de la baguette (je chipote), en plus ça fait redondant avec "éclairant juste après et y'a une répétition de "clarté" ensuite.
Attention aussi, à trop tourner autour du pot tu te répètes/n'avances pas avec en plus des adverbes/mots de liaison : "Une goutte, puis une autre, la pluie est là. Elle traverse le feuillage, étrangement. Heureusement pour moi, celui-ci est si dense qu’il ne laisse que quelques gouttes seulement s’infiltre. Tout de même, il y en a quelques uns qui s’invitent sur ma tête"
je ne comprends pas la phrase : " Après tout, en tant que sorcière, et munie d’une baguette, lui, immobile, est dans l’incapacité de me faire quoi que ce soit." j'ai l'impression qu'elle est juste posée là, sans raison.
Et pour finir, attention aux temps, tu étais au présent au début et tu es sur du passé simple à la fin avant de revenir au présent.
Mais sinon texte très cool, bravo à toi, c'est très agréable à lire ! Very Happy

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